Artificiel... pis? [ PV Seika ]

Artificiel... ouais, c'est le mot. Le mot parfait pour décrire l'environnement. Tout dans cet endroit était artificiel. Et tout dans cet endroit le restera aussi longtemps que le bâtiment restera debout. Même la quasi-totalité des êtres vivant de l'institut étaient artificiel. Certains, rare, étaient de souche naturelle, les autres, artificiel jusqu'à la moelle. Produits des fantasmes des humains de l'institut. La nature était fausse. Les animaux, les plantes, pas là par hasard. La lumière du soleil... générée grâce à une technologie dépassant, et de loin, l'imagination des humains ordinaires. Parce qu'une chose était bien claire. Toute les personnes ici présente n'était pas des humains ordinaires. Les vrais humains avaient été choisis. Ceux transformés c'était porté volontaire. Et ceux créé... ceux qui n'avait jamais été porté par une mère, jamais été conçu grâce à un homme et femme. Ceux-là étaient probablement les moins ordinaires. Ils avaient été créé à partir de rien. Pas de façon naturelle. Des hommes en blouse blanche avaient tout créé. De A à Z. Ils avaient créé la vie. Une vie parfois immortelle, parfois difficile. Des chimères, des êtres mi-animaux mi-humains. Et des Illuminadores... des surhumains. Et pourtant... toujours artificiel...

Même la jolie jeune femme, appuyée sur la rambarde d'un balcon était artificielle. Sauf qu'elle était différente. Différente de bien des êtres vivants qui se trouvait à Zéro. Pourquoi? Parce que elle, elle acceptait parfaitement sa condition. Elle s'aimait comme elle était. Ce n'était pas le cas de bien des gens. Et cela, elle le savait. Elle le sentait. La jolie jeune femme avait développée un don dans sa première année de vie. L'empathie. Sans la contrôler cette empathie, elle la savait présente. Il était donc facile pour la jeune femme de savoir que bien des gens ici détestaient leurs conditions. Particulièrement les chimères. Et c'était compréhensible. Elle, jeune Illuminadores, le bébé même, n'avait pas à se plaindre. Elle était respectée des humains, elle avait une sagesse que les autres ne possédaient pas. Peut-être était-ce la sagesse qui la rendait comme elle était, amoureuse de la vie? Ou bien le fait qu'elle ait connu l'amour dès les premiers instants de sa vie et que jamais, au grand jamais, elle n'eut à en douter... Peut-être était-ce cela... Dans tout les cas, elle se savait différente et pourtant, cela ne la perturbait pas...

Gabrielle, la jolie jeune femme, fixait au loin, toujours appuyée sur la rambarde. Elle avait apprit aujourd'hui que sa demande de poste avait été acceptée. Maintenant, elle avait le rang d'infirmière. Au départ, c'était le poste de psychologue qui l'intéressait, mais elle savait pertinemment qu'il serait difficile de gagner la confiance des gens. L'infirmerie lui allait donc à ravir! Le regard dans le vague, l'Illuminadores fixait toujours au loin, un sourire sur les lèvres, quand soudain...

CRAC!

"AHHHHH!"

Une fois de plus, la maladresse mélangée à la force de Gaby venait de briser quelque chose. Et une fois de plus, l'Illuminadores se retrouvait dans une mauvaise posture. Parce que mademoiselle, évidemment, en plus d'avoir brisée la rambadre du balcon, venait de tomber dans le vide et son pied, par miracle probablement, se retrouvait accroché aux restants des morceaux de bois. Chanceuse? Oui et non... pour le moment, elle était seule et n'avait aucun moyen de se retrouver le plancher rassurant du balcon. Cet incident était bon pour la rendre sensible au vertige. Elle qui n'avait jamais eu peur des hauteurs! Bon, elle allait devoir essayer au moins de se redresser, parce que jamais sa cheville ne tiendrait jusqu'à l'arrivée des secours. Et bien que peu orgueilleuse, elle avait tout de même un minimum de fierté.

Gaby commença donc à se balancer pour réussir à se redresser. Elle manqua son coup une bonne dizaine fois, avant de finalement réussir à agripper le bord du balcon avec sa main gauche. L'Illuminadores soupira de soulagement et remercia feu Jean-Claude Abidan, son créateur, d'avoir fait d'elle une Illuminadores force. De cette façon, elle pourrait se retrouver sur le balcon rapidement. Elle entreprit de s'accrocher fermement au plancher et d'utiliser ses bras pour remonter et enfin avoir un appui stable avec la moitié supérieure de son corps. Sauf que dès que sa tête dépassa du balcon, elle aperçut quelqu'un qui l'observait. Soupirant, cette fois de découragement, elle se laissa de nouveau tombée, se retrouvant au bout de ses bras, pour finalement retrouver la position dans laquelle on l'avait trouvé et de marmonner :

"Salut..." de façon gênée.

Solitude... Un mot qui veut dire tout et rien. Un mot auquel qu’on n’aime ou pas. La solitude... Est-elle bien ou pas ? Comment le savoir... ? C’était si... Si difficile à supporter cela. Mais pour Seika, tout était différent. La solitude sonnait comme une musique si douce à son oreille. Le silence si lourd... Était comment dire ? Quelque chose de délicieux pour notre jeune créature. Se promener dans un endroit désert et si lugubre était souvent une chose que le monde craignait, mais pour lui, c’était le contraire. Marcher, dans le noir, sachant qu’il n’y avait personne était une partie de plaisir. Sachant qu’il n’y avait personne pour le déranger, le rendait si heureux. Mais l’est-il vraiment ? Lui-même, il ne le sait pas. Il se pose des questions, beaucoup même. Est-il heureux dans cette fausse vie, sachant qu’il n’avait pas de mère ni de père. Mais qu’est-ce que c’était une mère et un père ? Lui même avait de la misère à savoir ce que c’était. Il ne comprenait pas les humains, il restait dans l’ombre, dans l’ignorance, mais il n’était pas si inculte que ça, il apprenait si, mais à son rythme.

Enfin, où était donc notre jeune illuminadore ? Il était là, simplement dans le couloir à errer un peu partout. Il n’avait envie de rien faire, en fait, il était plutôt dans son petit monde, en train de penser encore et encore. Il n’arrêtait pas de faire ça, mais que pouvait-il faire d’autre étant comment dire... Sous l’influence de la drogue ? À peu près ça. Seika était sous l’influence de la drogue, mais il était habitué, il était toujours calme, mais ce n’était pas de la drogue pour le rendre hystérique ou quoi ce soit. Non c’était une drogue tranquillisante, pour le calmer. Car il avait une réputation d’être trop agressif... Mais bon, pour l’instant, il était comme un agneau ! Très inoffensif... Donc revenons, à nos moutons, dans le sujet qui nous intéresse le plus. Seika marchait dans les couloirs de cette immense établissement, à la recherche de quelqu’un ? Peut-être, même lui, il ne le savait pas. Il s’ennuyait tellement ici, mais pourtant il ne voulait pas avoir de relation avec des personnes. Mais pourtant, une personne tenait bien à lui, sans le savoir, Seika était heureux, mais il ne voulait pas se l’avouer. Il avait peur que cela le blesse énormément. Il avait peur que cela soit faux en un sens. Il avait peur de blesser cette personne aussi. Bref, c’était pour cela qu’il ne voulait parler à personne. À ces pensées, il eu mal au coeur... Mettant sa main où son coeur, il se mordit la lèvre inférieur. Pourquoi ? Pourquoi cela devait-il arriver ? Méritait-il cette vie si pénible ? Non la question était, mérite-il de vivre dans ce monde si désastreux ? Commençant à avoir mal à la tête, Seika laissa échapper un petit gémissement de douleur, de l’air... Il lui fallait de l’air. Où était-il déjà ? N’étant pas capable de penser plus, il marcha se tenant contre le mur, ne voulant pas tomber. Sa vision devint un peu flou. Il marchait lentement, mais sûrement, il ne voulait surtout pas tomber, il ne voulait pas montrer qu’il était faible. Mais l’était-il ? Non !!! Il devait arrêter de penser ! Marcher, marcher et encore marcher. Mais il s’arrêta, son mal de tête était plus fort. Il s’accota contre le mur, respirant rapidement. Non, ça n’allait pas recommencer ? Non ! Seika avait peur, mais il ne fallait pas abandonner, donc prenant son courage à deux mains, il continua sa marche, lorsqu’il vit quelque chose, il plissa des yeux et vit une porte...

Ouvrant ses yeux surpris, il savait où il était, il sourit, rare qu’il souriait. S’approchant de la porte, il sortit rapidement pour être où ? Sur le balcon évidement ! Humant l’air si agréable, Seika se sentait mieux son mal de tête avait diminué, beaucoup même. Mais des drôles de bruits font sortir Seika de sa rêvasserie. Il fronça les sourcils et s’approcha doucement. Lorsqu’il que la rambarde fut briser. Mais par qui ? Encore un mystère ! Mais il n’allait pas tarder à le savoir, car il vit le pied de quelqu’un prit... Il allait faire un geste, mais le corps bougea ! Seika recula d’un pas n’étant pas très rassuré. Mais bien vite, il vit que c’était une personne, bien sûr, mais pas n’importe qui. Il l’avait bien reconnu. C’était... Gabrielle ? Non ! Ce n’était pas elle... Mais pourtant il avait bien reconnu le visage de celle-ci. Seika arqua un sourcil, si c’était bien elle, mais qu’est-ce qu’elle avait fait bon sang ? La créature resta sur place à attendre la suite. Il entendit un petit ‘’salut’’ de la part de Gabrielle, il sourit et s’avança vers elle. Il se pencha et attrapa sa main. Il tira et avec son dos, ses bras et même avec ses jambes, il se donna un élan vers l’arrière pour la ramener sur le balcon faisant attention quand même ! Il ne voulait pas la blesser. Mais en donnant l’élan pour la ramener vers lui, ce fut une réussite, mais elle tomba sur lui, donc dans ses bras. Seika fut un peu secoué et rougit un peu voyant que Gabrielle fut sur lui. Donc il la repoussa doucement et la regarda.

« Ça va ? » Demanda-t-il avec une voix si douce et envoûtante.

Ses yeux d’un bleu saphirs détailla la jeune fille, cherchant à savoir si elle n’était pas blessé. Mais on dirait que non, elle n’était pas blessé, Seika poussa un soupire de soulagement, très rare de sa part. Enfin, il se mit à genoux et pencha la tête.

« Je peux savoir ce que tu faisais ? » Questionna-t-il ayant toujours son air doux.

Vraiment, qu'est-ce qu'elle pouvait manquer de bol, elle... La personne qui venait d'arriver était un de ses amis... En tout cas, une bonne connaissance. En fait, Gaby avait la légère tendance à considérer tout le monde qu'elle connaissait et appréciait, et seul Dieu savait à quel point il y en avait, comme ses amis. Autant dire qu'elle en avait beaucoup, des amis. Sauf qu'elle savait que ce n'était pas le cas de Seika. Ce n'était pas très difficile à savoir, elle le sentait. Enfin, pour elle se n'était pas difficile à savoir. Elle sentait bien la gêne du garçon quand elle abordait le sujet de leur amitié, comme s'il y avait eu un problème face à cela. Pourtant, l'Illuminadores aux cheveux violet n'avait jamais tenté de percer le secret du garçon. Ce n'était pas son genre à Gaby de forcer les gens à parler. Oui, elle se montrait souvent insistante, mais elle connaissait aussi les limites des gens. Et quand elle ne les connaissaient pas, elle finissait rapidement par savoir quand elle les avaient franchis les limites. Et puis de toute façon, ce qui importait, c'était d'apprécier la compagnie des gens autour d'elle. Après tout, elle ne pourrait jamais connaitre les gens qui se trouvaient à l'extérieur, alors autant se contenter de ceux qu'elle pouvait croiser. De toute façon, Gaby n'avait pas besoin de sortir pour être heureuse. Elle aimait sa vie et elle aimait les gens qu'elle cotôyait. Quoi demander de plus? Un peu de soleil? Même pas. Elle n'avait jamais connu cela, cela ne pouvait pas lui manquer. C'était comme demander à un aveugle de naissance si voir lui manquait. Peut-être même aurait-elle était terriblement déstabilisé si elle mettait les pieds dehors. Honnêtement, cette possibilité l'angoissait terriblement et elle préférait donc ne pas y penser. De toute façon, les chances que cela arrive était assez faible. Et malgré son immortalité, la journée où elle apprendra qu'elle pourra sortir, elle aura le temps de se préparer mentalement. Après tout, elle était faite forte à ce niveau... Mentalement!

Faite forte mentalement oui, mais très distraite et tête en l'air. C'est d'ailleurs pour cela que ses pensées avaient dérivés, rapidement, sur cette histoire d'extérieur et d'amis. Et finalement, ce qui l'avait ramené sur terre, c'était le sauvetage in-extrémis de son ami! D'accord... sauvetage in-extrémis était peut-être un peu exagéré. Gabrielle aurait put parfaitement se secourir toute seule et si Seika n'était pas arrivé, elle l'aurait fait elle-même. Elle était même bien partie et seule la gêne avait fait redescendre Gaby plus bas que le balcon. Finalement, le garçon souleva la jeune fille, qui ne se retrouva pourtant pas immédiatement sur le plancher des vaches. En fait, dans son élan, l'Illuminadores psychique avait entrainée sa congénère force sur le balcon, mais aussi dans les bras de son ami. Sachant parfaitement ce qui allait arrivé, Gaby recula en même temps que Seika la repoussa. Elle le connaissait et ne voulait pas trop le brusquer. Pas encore en tout cas!

"Oui, ça-va! Aucune blessure ou douleur signaler."

Son ton était enjoué, montrant à quel point l'évènement lui passant dix pieds au dessus de la tête. Pourtant, la jeune femme remarqua qu'il l'observait, comme pour s'assurer que tout allait bien. Cela fit sourire Gaby, qui s'empressa de répondre à la question du garçon.

"Comment j'ai fais ça? C'est une loooooooooooooooooongue histoire! En fait, j'étais installé confortablement contre la rambarde du balcon, réfléchissant à ce que je pourrais faire et aussi au fait que j'ai finalement reçue ma réponse de l'administration, m'autorisant à prendre le poste d'infirmière! Évidemment, comme je pensais et que j'étais dans la lune, j'ai pas contrôlé ma force... donc, barrière qui éclate et moi qui renverse. J'ai juste eu une veine de cocue dans cette histoire en restant accrochée par le pied à ce qui restait de bois...

Finalement, c'était pas si long que ça..."

( Oh yeah, millième message du forum! XD )

Sortant de cet établissement qui l’empêchait de respirer, Seika se sentit mieux, beaucoup mieux. Quoi demander mieux ? De l’air, c’est ce qui lui fallait. Rien d’autre. Il aimait bien sa vie ici à l’établissement, mais cela dépendait des moments. Des fois, il aurait voulu mourir ou même sortir de cet endroit étouffant. Il était claustrophobe, donc rester toujours enfermé n’était pas quelque chose qui appréciait vraiment. Enfin, notre jeune illuminadores réfléchissait, enfin il était plutôt dans son petit monde de fée qu’autre chose. Cela arrive souvent qu’il n’est plus dans notre monde. Enfin d’esprit non, le corps était toujours présent, mais il ne bougeait pas trop, sauf quand Seika marchait et il ne savait pas où aller. Il errait dans le bâtiment, il n’était plus dans la réalité. C’est pour cela quand on l’aborde, il ne répond pas trop. Mais, un bruit suspect le fit revenir à la réalité ! Seika cligna des yeux plusieurs fois, qu’est-ce que c’était ? Ses yeux d’un bleu saphirs cherchaient d’où provenait ce bruit. Mais son regard s’arrêta sur la rambarde. Elle était brisée ? Il avança d’un pas. Et puis un autre pour s’assurer que c’était bien vrai. Surpris, Seika vit qu’effectivement, la rambarde était brisée. Et en plus de ça, c’était une connaissance ou presque amie pour Seika. C’était bien Gabrielle, il l’avait bien reconnu avec sa voix. Enfin, Seika resta là un peu surpris, mais décida de l’aider. Il ne pouvait pas la laisser là tout de même ! Même si elle avait une force surhumaine, le jeune adolescent l’aida. Tout en donnant une élan vers l’arrière, retombant sur son derrière, il reçu Gabrielle dans ses bras. Il la repoussa doucement quand même, il n’était pas si brusque cela ! Et celle-ci avait compris, car elle avait reculer aussi, Seika ne dit rien la regardant. Enfin, il lui avait posé comme question si tout allait bien. À la réponse, le jeune illuminadores fut surpris. Non pas de la réponse, mais du ton que l’autre avait employé. Elle avait l’air si enjoué. Elle ne semblait pas apeurée... C’était si étrange...

Mais bon, Seika fut heureux tout de même, elle n’était pas blessée, c’est ce qui comptait le plus. Mais pourtant, il aurait été apeuré d’être à la place. Mais bon, ce n’était pas si important que cela. Continuant la discussion, Seika écouta attentivement l’histoire de Gabrielle. Il était impressionné, comment pouvait-elle être enjoué tandis qu’elle aurait pu être blessé gravement ? Il avait tellement de question dans sa tête que cela lui dona la migraine, enfin une petite aussi. Enfin, il secoua sa tête, oublions les questions et concentrons nous sur l’histoire de Gabrielle. Enfin lorsqu’elle annonça qu’elle a reçu son poste d’infirmière. Le coeur de Seika cogna fortement contre sa poitrine. Un bruit de douleur s’échappa de ses lèvres. Il mit immédiatement sa main où son coeur pour se calmer. Non, ce n’était pas possible. Elle était infirmière ? Seika avait envie de pleurer, il ne voulait pas qu’elle sache. Ou peut-être qu’elle savait déjà pour son cas ? Qu’on le nourrissait à la drogue car il était trop agressif quand il avait des sautes d’humeurs. Ou il l’était presque toujours, car ils avaient une erreur dans sa création. Il était plus agressif que la moyenne. Si elle le savait, allait-elle le repousser ? Sûrement que oui. Il ne se sentait pas bien, il avait une boule dans la gorge. C’était comme si l’air ne pouvait plus passer. Il trembla un peu.

« N... Non... C’est pas.... Possible... Non.. » Murmura-t-il, tremblant.

Il recula étant toujours assis. Non, il ne voulait pas. Il ne voulait pas qu’elle le sache !!! Il fut accoté contre le mur, tellement qu’il avait reculé. Il ne voulait plus être seul à nouveau. Il remonta ses jambes contre lui, tremblant toujours. Des larmes s’échappèrent du nid, coulant ainsi doucement sur ses joues. Déjà il avait de la misère à avoir une relation avec quelqu’un , car il avait peur que celle-ci le rejette par après. Mais là, il s’était fait une amie ? Peut-être ou plutôt presque. Mais là, il regrettait tant de lui avoir parlé... Et de l’avoir accepté dans sa vie. Il le savait. Il allait être à nouveau seul. Seul dans son petit monde de rêve... Ou peut-être que c’était le contraire aussi ! Elle allait l’aider pour son problème et elle allait l’accepter comme il était. Ses sanglots n’étaient plus aussi fort qu’avant. Car il avait deux disponibilités, soit l’espoir qu’elle l’accepte comme ça ou le désespoir qu’elle le rejette. Mais la connaissant un peu, cela va être sûrement le premier choix. Son coeur qui battait la chamade tellement qu’il avait eu peur, c’était calmé, peu à peu, son coeur battait moins rapidement. Un peu plus et il allait quasiment faire une crise cardiaque. Il pleurait encore, mais il avait moins peur qu’avant. Ses yeux presque rouges à cause des larmes, regardèrent un moment Gabrielle. Il ne voulait pas qu’elle parte de sa vie. Il fut très surpris à cette pensée. Il l’aimait bien enfin compte, sauf qu’il n’était pas capable de se l’avouer. Enfin, ses tremblements aussi avaient arrêtés.

« Je... Je suis désolé... Je ne... Vou... lais pas... » Bégaya-t-il, tout en baissant le regard vers le sol.

Il serra plus ses jambes contre lui, pour se réconforter. Il était nul d’avoir pleurer pour ça. Et puis si elle devait le rejeter, peut-être qu’il le méritait aussi. C’était si étrange ce monde. Il ne comprenait rien. Même lui-même il ne se comprenait pas. Pleurer, sourire, détester, aimer, c’était encore des mots qui avait de la misère à comprendre...

( Bon je me suis permit de dire que Gabrielle ne savait rien à propos de Seika. Enfin pour la drogue et tout cela ^^''. Bravo vous gagnez un voyage pour deux en Italie *Sors* )

( Cool un voyage en Italie ^^ Désolé pour le retard... ^^" Et désolé que ce soit aussi court... )

"Comment j'ai fais ça? C'est une loooooooooooooooooongue histoire! En fait, j'étais installé confortablement contre la rambarde du balcon, réfléchissant à ce que je pourrais faire et aussi au fait que j'ai finalement reçue ma réponse de l'administration, m'autorisant à prendre le poste d'infirmière! Évidemment, comme je pensais et que j'étais dans la lune, j'ai pas contrôlé ma force... donc, barrière qui éclate et moi qui renverse. J'ai juste eu une veine de cocue dans cette histoire en restant accrochée par le pied à ce qui restait de bois...

Finalement, c'était pas si long que ça..."

C'était les dernières paroles de Gabrielle. Et les dites paroles de la jeune femme semblait avoir terriblement perturbé le jeune homme. Tellement que la dernière phrase de Gaby avait été dites dans un murmure, ce qui était loin des habitudes de l'exubérante Illuminadores. Les paroles du garçon était incompréhensible et tout ce que ressentait Gaby, c'était une profonde détresse, mélangé à de la tristesse. Évidemment, elle comprenait que ce n'était pas elle qui ressentait ses émotions, mais Seika. Si elle comprenait d'où venait les dites émotions, elle ne comprenait pourquoi elles étaient ressentit par le jeune homme.

Sur le coup, Gaby ne sut pas quoi faire, ressentant intensément la détresse de son ami. Sauf qu'elle était forte et elle était encore capable de différencier ses émotions de celle des autres. Si c'était pour changer, il valait mieux pour tout le monde que ce ne soit pas maintenant. Elle prit donc sur elle et s'approcha de son ami, se mettant à genoux pour être à sa hauteur. Elle ne voulait pas le brusquer et c'était pour cette raison qu'elle n'avait pas voulu s'asseoir à ses cotés pour ensuite le prendre dans ses bras. Elle savait très bien qu'il n'aimait pas être touché et ne voulait pas prendre de risque. Être blessé ne lui faisait pas vraiment peur, mais elle ne voulait pas que la confiance qu'elle avait établie avec Seika soit brisée. Et elle n'était pas conne, elle savait parfaitement qu'il n'était pas très sociable. Autant ne pas risquer une relation comme celle-ci. Gaby y tenait. En même temps, elle tenait à toute ses relations, mais toutes ses relations étaient spéciales pour elle.

Finalement, il arrêta de trembler, ce rassura la nouvelle infirmière. Celle-ci se doutait bien que les tremblements du garçon était seulement dut à ses larmes et non à un quelconque problème physique. Sans oublier qu'il commençait à moins pleurer. Ça prenait pas la tête à Papineau pour savoir que Gabrielle avait raison à propos de la provenance des tremblements. S'approchant légèrement, elle eu un sourire léger quand il s'excusa. S'assoyant en tailleur, la jeune femme répondit :

"T'as pas à être désolé d'avoir craqué comme ça. Je sais pas pourquoi c'est arrivé, mais fallait que ça sorte!"

En disant cela, Gaby espérait que Seika décide de lui parler de ce qui avait causer cette crise, mais elle ne voulait pas le forcer. Elle espérait donc aussi qu'il ne se sente pas trop brusqué, tout en comprenant qu'il ne comprendrait peut-être sa demande... En fait, c'était un peu confus dans la tête de Gabrielle...

[ Gomen pour le retard T-T'' ]

Que faire de plus ? Que pouvait-il faire de plus ? Il ne le savait pas, mais il pleurait... C’est tout ce qu’il faisait pour le moment. Pourquoi ? Pourquoi cela devait-il arriver ? Tant de question sans avoir une réponse pour chacune. Il aurait tant voulu, que cela soit un rêve, un cauchemar. Et pour savoir si c’était vraiment un rêve, il se pinça, laissant échapper un couinement de douleur. C’était bien et bel la réalité, mais Seika ne voulait pas l’admettre. Laissant encore couler des larmes, le jeune homme regardait le sol pendant un moment ayant honte de lui, mais il ne s’arrêta pas pour autant. Mais il en avait de besoin, pleurer était un bon moyen de faire disparaître le ‘’méchant’’ si on peut utiliser ce terme. Seika releva son regard lorsque Gabrielle se mit à sa hauteur, sans qu’il ne le sache vraiment, il fit un petit sourire. Un faible sourire, mais il était là imprégné sur son visage. Il avait tant murmuré des ‘’non’’ et des ‘’pas possible’’, mais pourtant ce l’était. Gabrielle était une infirmière... Mais Seika avait peur, devait-il le dire lui-même ou qu’elle l’apprenne d’une autre bouche et que celle-ci soit fâchée après lui, car il ne lui avait rien dit. Accoté contre le mur, Seika réfléchissait à toute vitesse, lui dire ou pas ? Il ne le savait pas, mais cela allait le rendre fou à force de réfléchir comme ça. Il se mordit fortement la lèvre inférieur qu’une gouttelette de sang perla et coula doucement sur son menton. Mais on dirait qu’il ne souffrait pas, il n’avait même pas prononcé un petit mot qui pourrait signifier qu’il avait mal. Ses larmes furent moins nombreuses qu’avant, il se calmait de plus en plus. Il releva son regard vers sa seule amie, s’excusant pour son comportement, mais celle-ci semblait comment dire, plus attentionnée envers lui. Il était plutôt surpris de ses paroles. Il n’avait pas à être désolé... C’était si étrange ses mots... Pourtant quand il s’excusait, on ne le pardonnait qu’à moitié. Un autre sourire naquit sur son visage. Il aimait la compagnie de Gabrielle... Non plus que ça ! Il adorait ! Sachant pas pourquoi, il essuya ses larmes et se jeta dans les bras de celle-ci. Nichant son visage dans le creux de son cou.

« Je suis... Tellement désolé... » Dit-il entre deux sanglots.

Et voilà, c’était reparti ! Seika pleura encore, laissant couler de nombreuse larmes. Mais Seika recula un peu et essuya ses larmes à nouveau. Il regarda Gabrielle droit dans les yeux.

« Je... » Commença-t-il hésitant... « Je ne veux pas que tu m’abandonne pour ça... S’il te plaît... Puisque tu es infirmière... Tu vas devoir savoir de quoi et je ne crois pas... Que... Que... Ça va te plaire... »

Il soupira de découragement, comment lui dire ? Va-t-elle le prendre bien ou non ? Il fallait qu’il le dise, au sinon elle pourrait l’haïr si elle l’apprenait d’une autre personne. Il prit une grande respiration et son courage à deux mains.

« Je ne sais pas... Comment te le dire, mais... » Dit-il douteux. « Je ne suis pas un Illuminadores parfait... J’ai un défaut... Je suis... Je suis agressif... Plus que la moyenne... Alors... On doit me nourrir à la drogue, c’est pour ça que... Que j’ai paniqué sachant que tu étais une infirmière.. »

Il baissa la tête honteusement. Voilà c’était dit... Il se pinça les lèvres et se les lécha par après. Il fit une grimace de dégoût, car ses lèvres goûtait le sang, mais au moins le saignement avait arrêté. Il releva sa tête, mais ne la regarda pas droit dans les yeux. La peur ? Oui, il la ressentait partout dans son corps, jusqu’à la moelle épinière. Son coeur battait la chamade, encore une autre fois. Qu’allait-elle répondre ? Est-ce que sa réaction va être négative ou pas ? Mais il était sûr d’une chose, il ne voulait pas la perdre.

« J’ai de la misère à me l’avouer, mais... » Dit-il tout en levant son regard vers elle étant déterminé. « Je ne veux pas te perdre... »