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 Némesis, chimère chacal [Terminé]

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Nemesis Seth
Chimère Chacal
Surveillant des Dortoirs Mâles
Nemesis Seth


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MessageSujet: Némesis, chimère chacal [Terminé]   Némesis, chimère chacal [Terminé] Icon_minitimeMar 15 Juil - 15:40




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Némesis, chimère chacal [Terminé] Ee845c10
.†. Identité.†.


    • NOM : Seth, mais l'adolescent accorde relativement peu d'importance a ce nom, donné plus par obligation et principe que par héritage familial ou traditionnel.

    • PRÉNOM(S) : Némesis. Dans la mythologie classique, Nemesis n'est autre que la déesse de la vengeance.

    • SURNOM : Les surnoms ont toujours fait l’objet d’un sujet étrangement tabou, a l’exception de rare qualificatif. Dans le registre des surnoms banaux et utilisables sans distinction, il y a les habituels Nem ou Isis et, pour les scientifiques, d’autres tels que Jackal. Son numéro initial d’identification lors de la phase test était CY-LP9.

    • DATE DE NAISSANCE : Difficile de déterminer avec précision une date officielle de naissance, Nemesis ayant été créé artificiellement a partir d’un embryon. Si l’on part du principe que cette date part d’une fécondation basique, on peu dire qu’il est « né » un 7 août.

    • AGE : 17 printemps, bientôt 18.

    • SIGNE ASTROLOGIQUE : Sous le signe du lion.

    • AGE AUQUEL VOTRE PERSONNAGE EST ARRIVE A L'INSTITUT : Depuis une naissance douloureuse aux mains des scientifiques. Némesis a passé sa vie dans les laboratoires et l'institut, entre les lumières artificielles des blocs jusqu'à ses douze ans puis au milieu de la foule composant les lieux jusqu'à aujourd'hui. Les murs gris et blancs, ternes et sans couleurs, sont les seuls qu'il ai e l'occasion d'apercevoir.

    • ANIMAL MÊLÉ AVEC VOTRE PERSONNAGE : Chacal.

    • NATIONALITÉ : Surprise... Egypte...



Description Physique :

"Il joue sur le physique et l'expressivité..."


  • Tu sais quoi ?! Ce genre de question puérile qui n’est bonne qu’à satisfaire la curiosité humaine, elle revient, indubitablement et forme un rituel de circonstance dont il est clairement impossible de se soustraire, par stratégie subtile ou idée lumineuse, encore moins par dérobade maladroite, malhabile, et sans finesse. Je répondrais donc aux attentes d’une populace frénétique et empressée par une contrainte certaine et non par véritable choix. Ces paroles peuvent aux plus imaginatifs induirent l’erreur grossière de prétendre que par cette réticence, je considère l’apparence comme inutile. Détrompe toi. Elle est importante et en société, représente le reflet d’une personnalité que certain arrive a dissimuler sous une coiffure appliquée et une couche abondante de maquillage : d’entre eux te diront que je fais parti de cette catégorie. Critiquable peut être mais qui apporte tant d’avantages et de privilèges que de savoir se servir habilement de ses atouts aussi bien physiques que moraux et je mentirais en insinuant que je ne me trouve pas séduisant et en appuyant placidement sur mes défauts en une modestie tout simplement écoeurante aux oreilles sensibles des plus fins. Et ce manque cruel d’humilité n’influencera pas sur la description ci-contre que je voudrais objective et claire, concise mais surtout reflétant avec le plus d’exactitude une réalité mainte fois controversée. Et bien oui, les mots crus tels que beauté et séduisant ne reviendront pas couramment sur chaque phrase, partant du principe que tout est relatif et que la beauté est un sentiment abstrait, confus, et qui varie selon la position de l’interlocuteur. Les perfusions, les opérations lancinantes, les longues hures monotones passées sur la table froide et blanche d’une salle bourrée de médecins incompétents qui s’empressent frénétiquement autours des potentielles victimes ont changés ma physionomie initiale de façon surprenante, renforçant tout ce que j’ai de commun avec le charognard : là où certain voient en leurs gènes chimériques une incurable malédiction porteuse de lourdes conséquences, je dirais plutôt que je vois là des avantages outre les indubitables inconvénients de rigueur. Je commencerais dans l’ordre, à savoir, par l’aspect général de mon corps, de ma silhouette et de mes formes qui commencent comme de coutume par le teint. Ce point ne fat pas partie des choses modifiées par les gènes et est tout ce qu’il de plus naturel et d’origine : j’ai le teint mat, bronzé autrefois sous le soleil cuisant de l’Égypte, bruni par les heures passées a l’extérieur, naviguant entre le mordoré et le brun prononcé, renforcée par une pilosité que j’ai, contrairement a toute attente, rousse. Je vois d’ici les regards surpris, les sourcils froncés et vos yeux étonnés et incrédules.

    Forcément, une peau brune équivaut généralement à des cheveux très noirs et des yeux sombres : et bien non ! C’est là que les gènes interviennent, contrariant dame nature et ses principes dans toute sa splendeur scientifique. Je suis un rouquin. Bizarrerie amusante n’est ce pas ?! Par rouquin, j’entends des reflets roux, légers, perceptibles mais effacez rapidement l’idée d’un pur roux au visage constellé de tâches de rousseur cuisantes : par roux, la couleur un peu sable du chacal se fait ressentir, moins prononcé mais présente. Cette pilosité dure, rêche, se discerne peu sur la peau tannée mais reste un de ces défauts affreusement dérangeants qui certainement a fait source de certains de mes complexes. Ridicule parcoure les lèvres pâles des lecteurs mais que voulez-vous, j’ai beau ne pas être de ceux qui se remettent constamment en question, je suis humain… a demi certes. Et dans ma silhouette, l’animal est tout aussi présent : pas tant dans les formes que dans les attitudes, les postures, la façon de se mouvoir, de se déplacer. Parlons en de ces formes : pas d’une taille franchement imposante pour mon âge, je m’estime dans la moyenne correcte au niveau de la stature, notamment dans un corps fin, une silhouette sèche de muscles présents mais qui restent modeste, conférant d’avantage la stature agile du charognard que des bras et des jambes tout en muscles et en chair. Athlétique ? Je ne pousserais pas l’idée jusqu’à ce stade exagéré. Disons que je suis mince… Des hanches peu épanouies, des poignets fins et des genoux osseux complètent un tableau que j’estimerais agréable sans ce contraste un peu étrange de peau mat et d’éclat roux, sable. Beaucoup prétendent que mes origines égyptiennes se lisent encore malgré les transformations apportées par les laboratoires divers et multiples. Merde… Putain de labos en fin de compte… Je dois préciser certaines parties de mon anatomie un peu efféminées. Au dehors de mon corps fin, des poignets et des doigts trop longs pour un mec, je détaillerais un cou maigre, sans tomber dans le squelettique bien sûr mais moins épais que la plupart, se fondant heureusement dans le reste de mes traits réguliers.

    J’ai parlé de mes attitudes non ? Sans m’y attarder… Pourtant, c’est un sujet sensible qui mérite un minimum de réflexion a mes yeux et aux votre, dans l’hypothèse où vous avez suivit toutes les merdes importés par les scientifiques jusqu’au bout : cambré est le premier mot qui qualifie ces attitudes. Une main sur les hanches, des épaules résolument ramenées en arrière forment cette particularité a mi-chemin entre le physique et le caractériel. La façon bien particulière que j’ai de m’assoire se ramène a ce détail : courbé, voûté sur moi-même, les jambes ramenés sous mon torse dans un aspect qui pourrait sembler très enfantin, de même que ma position assise, tout aussi animale, presque féline par instant. Pourquoi accorde tu tant d’importance au physique ? Je vais te le dire, par ma vision des choses qui me semblent anormalement proches de la vérité humaine : c’est la seul chose qui reflète pour toi une couche partielle de sentiment, de caractère. Par la couleur des cheveux, tu t’imagines très certainement pouvoir décrire un caractère et c’est là un défaut humain que les chimères ont hérité en moindre sens. Vous êtes superficiels. Nous aussi, mais jusqu’à quel point ? En parlant de mes yeux, en ai-je déjà fais l’allusion ?! Je ne crois pas, alors reprenons par là en mettant un terme a ces pensées difficilement analysables par des mains autrement qu’expertes.

    Mes yeux… A l’origine, je crois qu’ils étaient noirs, a peine discernable de l’iris et se coupant, tranchant et net, sur le fond blanc de l’œil. La manipulation génétique et ses miracles comme pourraient le prétendre ces foutus docteurs ont bien joués leur rôle sur ce trait là aussi. Ils sont devenus ambres. Mielleux, un roux brun tirant sur le jaunâtre à la lumière et terriblement sensible a cette dernière. Je n’aime pas le jour. Je suis un charognard, un animal de nuit et je ne conserve ma teinte de peau que par transgression des règles de l’ADN humain. Je m’attarde un peu sur ici sur le visage : les traits trop fins ont attiré beaucoup certains des docteurs qui prétendent que sans la tenure et autres détails, je ressemblerais a un fille. Androgyne ? Pas jusque là non plus, je n’aime pas côtoyer les extrêmes, étant de ceux qui cherchent les compromis. Des traits habiles, des pommettes saillantes et hautes que rehaussent des joues creuses, des lèvres fines qui esquissent au mieux les sourires moqueurs et ironiques, des sourcils drus qui soulignent mon regard dans une arcade prononcée, suivant la ligne d’un nez petit et droit, bien dessiné. Y’en a qui me disent que je suis mignon et très expressif. Je sais. Je joue sur l’expressivité et un visage de ce genre m’y aide plus que n’importe quel belle parole de circonstance. Mais je suis une chimère, ne l’oublions pas. Ouais… Ces petites bêtes que l’on regarde de haut, tout en bas de la hiérarchie sociale pré-établie. Alors j’ai hérité de tout ce joyeux bordel de ressemblances animales avec le chacal : c’est un animal petit, du désert, d’où la silhouette mince et ce goût pour la nuit. Mais la chose qui attire le regard des curieux et des passants occasionnels, ce sont les oreilles, dressés au dessus de mon crâne, droites et fières, narquoises a mes yeux tant je les hais et je les déteste. Certains trouvent dressées affreusement « kawaii », moi, je ne vois que ces choses monstrueuses dressées en l’air et sensible au vent. Ouais… putain de labo à la con… En dehors de la pilosité particulière indiquée plus hait, je peux m’estimer heureux de ne pas avoir reçut en héritage la queue du canidé qui aurait été plus que dérangeante si vous voulez mon modeste avis. Tout est dit… Je crois.


Description psychologique

"On s'en méfie... Mais on lui refuse rarement quelque chose..."


  • Et bien… L’originalité fait pas parti de tes principales qualités a toi non ? Ou peut être que tu la dissimule sous ce genre de question partiellement stupide que seul quelques oreilles distraites et habituées viendront lire, innocemment sous un sourire poli et courtois. Mais tu as raison en quelques points irréfutables que je ne peux défendre. Le caractère joue un rôle prépondérant et il est difficile de passer à côté, tant de détails qui doivent être relevés pour mieux faire comprendre la finesse d’un caractère à mi-chemin entre l’homme et la bête. Par où commencer… Je pourrais te décrire en lourds paragraphes chacun des traits qui composent mon caractère mais par soucis de temps, j’économiserais les pavés et vais commencer… Par le plus début. A savoir l’aspect plus superficiel avant d’entrer dans des traits vraiment singuliers, vraiment proéminents et nécessaire a la compréhension. Mon indubitable goût pour moi-même dirons nous tout d’abord : certains appellent ça l’égocentrisme et ils ont sûrement raison d’en faire la réprimande mais c’est un fait. Je suis sûr de moi et ne dites pas le contraire, les chimères réservées et emplies d’une timidité maladive sont d’un ennui mortel et mon amour propre surdimensionné de même que ma haute estime de moi influent sans aucun doute sur les yeux interlocuteurs des curieux. Oui… C’est cela qu’il faut évoquer en premier, ma fierté mal placé que je dérangerais pourtant facilement si je pouvais en tirer profit par un moyen quelconque. Cet amour propre, je pourrais très certainement le mettre furtivement de côté pendant quelques jours si je savais qu’il pouvait me rapporter quelque chose, et si j’étais persuadé de la bonne marche de la promesse a laquelle j’accorde pourtant, personnellement, très peu d’importance. Les grandes remarques, tirades dithyrambiques pleines de bon sens me font vomir tant leur niaiserie semble difficilement comparable et je ne respecte pas le grand principe de « une promesse est une promesse ». Je ne suis pas de ce genre là et je ne le serais probablement jamais à moins d’efforts que je ne suis pas prêt à fournir. Traites moi de feignant si tu le souhaite, mais tu serais loin d’une exact vérité.


Dernière édition par Nemesis Seth le Lun 21 Juil - 13:32, édité 3 fois
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Nemesis Seth
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MessageSujet: Re: Némesis, chimère chacal [Terminé]   Némesis, chimère chacal [Terminé] Icon_minitimeMar 15 Juil - 15:53


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    Les médecins me reprochent souvent ce côté profiteur qui découlent des mots que je sais magner mieux qu’eux. Ils sont là, présents, m’observe, mais sentent que le mouvement est réciproque et continu, mutuel ; convaincus que je suis de cette race de menteurs qui manipulent avec le sourire et amadou pour tenter la collectivisation de confidences. Ils n’ont peut être pas entièrement torts en fin de compte mais je ne penses pas être a la hauteur de ce genre de louanges. Il est vrai que j’observe la balance avant d’en choisir un côté, que j’observes les deux partis et qu’une amitié abstraite passera au derrière de ce que je peux tirer dans une relation. C’est mal, pas digne de ton respect mais merde, c’est de ça que l’on vit dans un endroit tel que l’institut. Les stratégies élaborés par tel ou tel congénère diffèrent clairement et sont loin d’être identiques il est vrai, la mienne se situant dans les compromis, les discussions sournoises, a double sens. Les médecins m’ont dit que les ce sont les gènes du charognard qui ont insufflé à mon tempérament moqueur cette dose généreuse de profiteur, qui guette dans l’ombre les carcasses laissées par les autres. Il n’a peut être pas tort. Peut être que si. Je m’en fous. Je suis comme ça et si nombreux sont ceux que ça ne satisfait pas, ce trait de personnalité m’a aidé plus que toutes les belles preuves de courage dans un monde relativement cruel. Non. Je ne plains pas et l’apitoiement, c’est loin d’être un domaine dans lequel j’excelle. L’excentricité en revanche, c’est un point sur lequel il faut fermement appuyer : j’aime ça et le banal, tout ce qui tourne autours du commun, je l’évites autant que je le peux et reflète clairement ce goût bien particulier pour l’originalité. Dans mes tenues notamment, je dirais que c’est quelque chose qui se voie clairement, tant dans un style vestimentaire bien particulier que dans les babioles et toutes ces petites conneries qui forment ce qu’on appel un « genre ». Les pulls moulants, qui collent a la peau et épousent les formes du cours et les jeans serrés, notamment le cuir. Les rayures forment sûrement un domaine chez moi de prédilection : hauts, chaussettes, godasses, tant que y’a de la rayure qu’agrémentent des chaînes, des pendentifs et des lunettes que je ne quitte que rarement, renforçant le penchant. Ces lunettes épaisses aux verres oranges dont je suis convaincu qu’elles me vont mieux qu’a personne et produise l’effet recherché, avec ses montures brunes qui relèvent mon regard ambre.

    Tu l’auras compris, j’ai un penchant très fort pour la mode que je n’ai aucun mal a ficher. Alors forcément, je suis passé par les piercings comme tout ado normalement constitué et avec un minimum de classe : les trous dans les lobes de mon oreille droite et gauche et une cicatrice légère au niveau de l’arcade sourcière le témoigne. C’est une passion parmi d’autre, et plus particulièrement le dessin. Et oui… j’aime dessiner, aussi étrange que ça puisse paraître a un cerveau étriqué. Le fusain, c’est devenu une habitude, étrange qui s’est raffermie avec le temps, rendant les traits plus durs, le style plus singulier, les bavures moins claires et visibles sur le papier blanc. Drôle comment ce genre de truc vous tombe dessus sans vraiment qu’on puisse les comprendre avec une inébranlable concision. Assez parler de passe temps, je pense qu’ici, l’état des relations prends toute son ampleur et que c’est elle que tu attends au détours du chemin. Je ne te ferais pas attendre. Allons-y. Il y a d’abord le stade futile de l’amitié. Je ne pourrais te décrire l’ami idéal, j’aime l’originalité, la distinction, ceux qui savent s’extirper un peu de la masse bêlante des chimères de passage, sans saveur et sans goût, plus encore sans discutions et arguments. Pour une raison qui n’est pas difficile de retranscrire, les gens se méfient de moi. Je vois dans leurs yeux la réticence et l’hésitation lors d’une demande sommaire d’un service anodin, leur réflexion frénétique en guise de vérification. Mon humour a permis de me créer une place honorable qui laisse les gens rarement sur le seuil de l’indifférence. Quand à parler de bonne ou de mauvaise réputation, c’est quelque chose de foncièrement différent n’est ce pas ? Quelque chose qui ne se définit pas dans les avis a mon sujet diverge. Malicieux ? C’est évident, et je suis de la race des colporteurs, ces fouilleurs de rumeurs qui se plaisent à raconter. Certains diraient fouteur de merde. Peut être. Je m’en fous.

    Mais au niveau sentimental, j’imagines que je ne peux pas couper a ce passage délicat qui attire tout de suite les regards… Inutile de mentir, le simple mot attire l’œil et l’incite a poursuivre une lecture sûrement autrement ennuyeuse. Amour… c’est un mot pour moi abstrait, indistinct, trop confus pour être réellement pris au sérieux et explique un manque cruel de stabilité. Il reflète exactement ce que je me refuse à voir et à vivre comme expérience stimulante, à savoir l’attachement qui contraste avec un besoin d’indépendance que je ressens nettement. Alors a défaut d’autre chose et pour calmer le titillement évident d’hormones et de pulsions sexuelles inévitables, je cultive un autre art qu’est celui des amants.J’aime ça, pas la peine de mentir, de voiler un goût naturel pour un mec de mon âge et qui se sait relativement séduisant, suffisamment confiant en lui malgré son statut de fouteur de merde. Je ne les compte pas mais les règles du jeu son simple : pas d’attaches quelconques, légères ou ancrées. Des coups d’un soir, des flirts qui se terminent forcément dans mon lit suivant un rite bien défini. Mon corps, je ne te cacherais pas que je m’en suis plusieurs fois servi pour obtenir les faveurs de telle ou telle autorité ou tel ou tel privilège. Appel ça de la corruption si tu veux… Tu sais quoi ?! Je pense que si je devais avoir un copain officiel, mon côté possessif rendrait l’aventure tout simplement invivable. T’ais-je mentionner ce trait la ? Non. Il est important pourtant et dicte une grande partie de mes actes. Je convoite, je suis jaloux en dehors de possessif et désire ce que je n’ai pas. Un défaut bien humain…


Rôle dans l’Institut :

  • Quiconque serait un peu sain d’esprit n’aurait certainement pas eu l’idée de me confier un poste dirais beaucoup, même aussi infime de responsabilités puisse t-il paraître. Peut être que derrière ces certains se cache une certaine part de raison. En attendant, je suis chargé officiellement de surveiller le dortoir des mâles et pourquoi mentir, les fautifs pris sur le coup ont bien souvent usé de leur charme pour m’attirer faveur et clémence. Dire que je n’en profite pas serait mentir. Abusivement.
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Nemesis Seth
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MessageSujet: Re: Némesis, chimère chacal [Terminé]   Némesis, chimère chacal [Terminé] Icon_minitimeMar 15 Juil - 18:12


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xXx.Histoire.xXx


Chapitre 1

  • [Docteur Basley]
    Scientifique et ancien subordonné de la section de génétique, créateur de Némesis.

    [Nemesis]
    Personnage principal, chimère chacal

    [Mello]
    Chimère fenec, ancien gardien du dortoir des garçons.


Souviens toi...


    Douleur… C’est un mot qui souille tes lèvres, tu ignores sa puissance, sa candeur, les limites de l’atrocité humaine et du liquide brûlant qui coule dans mes veines avec une force sans précédent, tiraillant mes entrailles et bloquant la lente agonie qui prend forme dans ma gorge sèche. Crevard d’humain. Je ne peux pas crier. Le hurlement s’éternise et ne parvient pas à franchir mes lèvres d’enfant rendues blanchâtres, pâles et froides, presque bleutées qui esquisse un mouvement inaudible dans l’espoir futile de se faire entendre. Le venin cuisant déversés sur des tempes secourues de lourds spasmes irréguliers pénètrent, insidieux, au travers d’une peau rendue fragile part les longues heures enfermées a la lueur vacillante des spots artificiels qui déversent, moqueur, leurs volutes aveuglantes. J’ai mal. Je souffre. Je sens les mains ironiques et sans chaleurs que les gants malléables rendent inhumaines palper mon corps sans vergogne, explorant sans vergogne ou retenue pudique le moindre centimètre de chair, appuyant par instant sur une cage thoracique que je sens sur le point d’exploser. Je ne trouve plus la lumière. Je la cherche, cherche l’air autours de moi qui m’échappe, inexorable, obligeant les lentes contractions de poumons épuisés par la lutte. Mes muscles refusent de se contracter, d’obéir a une volonté que j’aurais voulut plus forte, plus dense, plus solide, capable de projeter vers les bras indécents le contenu de ma rage et d’un poison virulent. Pourquoi ? C’est la première fois que je bouge, que je sens sur moi les pressions soudaines, les contractions régulières et sourdes au creux de mon estomac, le goût maussade des longs tuyaux qui maintiennent maladroitement ma respiration et les piqûres brûlantes et acides qui transpercent mes jambes et mes avant bras. Mes sens encore endormis me dévoilent un monde froid et gris, faiblement éclairé de couleurs violentes et aigues, ponctué des grincements de pas sur un sol carrelé, le tintement léger et imperceptible des gouttes nacrées qui découlent des perfusions maintenues par le bruissement des mains gantées, pleine de la souillure du monde. Je tente une nouvelle fois de bouger des doigts qui semblent appartenir à un autre, arquant et tendant des muscles abandonnées que je tente de raisonner par un long râle qui s’éteint aussitôt. Je ne peux pas. Je n’y arrive pas. La tension accumulée retombe brusquement, inerte, maigre pantin dont on aurait coupé les fils grossièrement et laissé choir sous le poids de l’ironie. J’ai mal. Pourquoi tu n’arrêtes pas ? Je sens ton sourire, le souffle perfide et amère qui plane, violent, dans la pièce au milieu de geste que je ne peux pas analyser.

    J’ai mal… Arrête… Tu es le plus fort, tu me le montres et je ne peux pas gémir, coupé d’un droit légitime et de naissance qui devrait me soulager. Tu me prend tout, mes forces, ma voix, mon autonomie, mes pensées que la douleur empêchent de ressasser, les rêves et les espoirs que tu me vole en implantant ces aiguilles a même une chair d’enfant. Cache ce sourire. Fais le disparaître et libère moi de ce poids qui me détruit, qui pourrit mon organisme et insuffle a mes songes des idées perfides et des cris de douleur contenus au fond d’une gorge meurtrie par l’effort. C’est un goût nouveau qui soudain prend mes lèvres et les humecte d’un liquide rougeoyant. Je sens sur mon menton la douceur âcre et poisseuse du sang mêlé a la saveur amère et salée de larmes que je ne peux contenir malgré des efforts vains et futiles qui se terminent en spasmes traversant mon échine en un nouveau soubresaut apeuré qui guette le lent balai des mains salies par les atrocités. Je suis un gosse, tu ne devrais pas avoir le droit. Tu me coupes de la justice morale et humaine qui régit un monde auquel je n’appartiens pas. Je tente un nouveau hurlement qui terni un peu plus mes lèvres puériles d’une teinte sanguinolente et d’une douceur amère que précipitent de nouvelles larmes, épaisses et irrépréhensibles, coulant le long de mes joues tannées autrefois par un soleil africain pesant. Tu dois te sentir fort, volant au travers des règles retranscrites et me touchant de tes mains sas que je puisses riposter. J’aimerais te cracher à la figure, effacer ton sourire de mes gifles d’enfant. Je ne peux pas. Je le sais. Je change d’opinion et de stratégie, laissant mes membres tendues retomber mollement le long de la table d’opération bancale, abaissant mes épaules en signe d’abandon et de dénégation, reprenant lentement quelques bouffées d’air que j’ai du mal a saisir au milieu du bruissement des blouses blanches.

    Je veux faire comprendre à l’humain qui me scrute derrière son masque d’impassibilité que je laisse mes membres engourdis et douloureux à ces mains habituées, relâchant la tension accumulée avec un long râle discontinu qui ponctue les mouvements amples qui brasse l’air autours de moi. Les fils qui m’entravent et s’enfoncent avec chaque seconde un peu plus d’intensité au creux de mes articulations me brûle et bloque chacune des secousses un peu plus brutales que je tente contre la captivité. Mes muscles sont entièrement déconnectées des atrocités de la pièce et de la lumière crue pour me concentrer sur un geste plus simple et anodins, moins délicat et, surtout, moins signe d’agressivité pour l’homme dont j’espère qu’il me lâchera. Lentement mais inexorablement, mes forces se concentrent avec ardeur sur mes paupières lourdes de sommeil et d’épuisement, battant courageusement l’envie insidieuse de réfuter mes convictions et de bloquer ma respiration, me laissant mourir vers un gouffre béant de non-retours. Non. J’aime trop la vie et les douceurs quotidiennes qu’elle peut prodiguer pour me laisser mourir entre les murs blancs d’un lieu indécis et flous. Je sens mes doigts se raidirent sous l’effet d’une violente et nouvelle contraction qui parcoure ma moelle épinière tandis que je m’aide d’un gémissement contraint, relâche légèrement la pression pour la raffermir aussitôt en sentant un signe d’encouragement. Les cils longs et noirs se soulèvent lentement et ma cage thoracique s’élève un peu plus, bruyante et haletante, souffle rauque et nerveux. Mes yeux d’ambre se relèvent lentement, imperceptibles au premier abord, arrachant une nouvelle douleur aigue et acide au niveau de mon crâne, tambourinement incessant dans mon esprit meurtri par une lutte rude et interminable. Lentement, mes sens olfactifs me reviennent, et m’offre une vision du monde, une perception des choses qui m’entourent et interviennent dans l’instant présent, reflet exact d’une réalité jusque là imaginée en cauchemars brumeux et indécis.

    Peu à peu, je discerne des formes et des silhouettes qui suivent la courbe sirupeuse d’une lente organisation au rythme d’ordres lancés d’une voix sèche. Une voix d’homme. La tienne. Ne me touche pas ! Tu n’as pas le droit et tu contournes les lois qui devraient me protéger de tes yeux, d’un regard que je veux te voir baisser. Et c’est tout à coup une nouvelle sensation qui étreint mon cœur et ma poitrine, le goût amère de nouvelles larmes dont je sens l’humidité visqueuse sur mes joues pâles, glissantes. C’est les contours saillants de ce visage qui m’apparaît désormais, les pommettes hautes, le front étroit que parcourent les rides légères d’un âge indécis, les yeux vairons et brûlant, l’aspect plein d’une jouissance perverse, le menton pointu et les traits coupés a la lame d’un couteau, la blouse blanche recouvrant un corps encore musclé et prompte a me maintenir de griffes acérées. C’est les contours saillants de ce visage qui m’apparaît désormais, les pommettes hautes, le front étroit que parcourent les rides légères d’un âge indécis, les yeux vairons et brûlant, l’aspect plein d’une jouissance perverse, le menton pointu et les traits coupés a la lame d’un couteau, la blouse blanche recouvrant un corps encore musclé et prompte a me maintenir de griffes acérées. Mes yeux encore humides pivotent en direction de mes membres meurtris : je devine les cicatrices fines et légères dues a une lutte que j’ai probablement perdu. Connard d’humain. Et je ne peux que te montrer que je me pli a ta volonté mesquine et violente, que je t’appartiens. Que je suis ton jouet. Et tes mains me le rappellent en palpant une cage thoracique sur le point d’écumer. Casse toi…

    « Rétine anormalement dilatée, regard vitreux et spasmes irréguliers… Crise pendant quelques minutes avant qu’il ne retombe… Il survivra. »

    Oui, je survivrai. Mais pas entre tes mains. Je ne sais pas où je suis, je ne reconnais ni les murs blancs et dénudés de chaleur et le ballet aérien de ce qu’il me semble être des scientifiques. Leurs mains me brûlent, tiraillent ma chair recouverte d’un liquide visqueux et luisant que je ne parviens pas à identifier. Je voudrais que tu t’écartes, que tu me laisses voir la lumière, reconnaître quelque chose de ce lieu, de cette pièce. Me laisser entrevoir un avenir puisque je n’ai pas de passé. Mais non. Tu brouilles ma vie ostensiblement et tu souris de mes larmes. Crevard… Mes bras sont retombés le long de mon corps et je n’attends de ta part qu’un signe un peu compatissant, que tu desserres légèrement les liens cuisants qui m’entravent, que tu comprennes… Je ne m’enfuirais pas, j’ai compris que je ne pourrais pas. Mais arrête. Pitié. Ce n’est plus une demande ou un ordre, c’est une supplication qui s’éternise. C’est une nouvelle voix que j’entends, transperçant le silence respectueux des paroles de celui qui semble être le chef. Je ne peux rien confirmer. La moindre conviction est aussitôt balayée par une tout autre hypothèse qui s’évapore en volutes de fumée maladroite. Cette voix féminine qui s’élève parle dans une langue que je mets du temps à identifier, remplie de mots complexes dont je ne saisis qu’un voile partiel, dans le langage des généticiens.

    Ses mains blanches et fines extirpe de ma gorge l’épais tuyau conducteur d’air et libère de son étreinte des cordes vocales atrophiées par l’attente. Nouvelle douleur qui explose, tant l’air qui pénètre désormais est intense, dans une saveur différente de la précédente. Cette fois-ci, le râle contenu de ma gorge s’élève en une plainte languissante Ce timbre. Je ne le reconnais pas. C’est le mien, sifflant, feutré, mêlé a ma salive et au sang qui perle de mes lèvres. Je tente de lever un bras, hurle cette fois-ci, avec une conviction et une ardeur redoublée. Je ne peux pas. Les liens m’enserrent. Encore. Pourtant, au milieu de cette explosion diffuse de sens, de sensations et de couleurs, je sens que je peux bouger mes lèvres et que mon visage peu a peu se détend, crispation au niveau du thorax.

    «-Il se réveille professeur… Les aptitudes vocales et sensorielles semblent lui revenir. Rythme respiratoire normal.
    -Toi… Tais toi et écoutes moi. A partir de maintenant, soit tu fermes ta gueule et tu es libre de tes mouvements, soit tu restes là a panteler comme une bête. »


    Le message est clair. Je ne bronche pas. C’est quoi ça connard d’humain ? Un deal, un marché, une contrainte insidieuse et emplie d’une moquerie qui me révulse. Je classerais sa voix tranchante et doucereuse a la fois, mielleuse et irritante dans cette dernière catégorie et ses yeux luisants d’une jouissance et d’un plaisir que je ne parviens pas analyser comme un preuve d’un verni mince et brillant de sadisme amère et visqueux. Oui, tu m’as fait comprendre une réalité dure et violente que je ne voyais autrement qu’en rêves indistincts, reflet de ton regard torve et luisant. Je baisse mes yeux, ce pupilles d’ambre qui fui a la manière du charognard, se dérobant pour adapter une technique nouvelle se jouant sur un terrain plus complexe et sournois que celui de la décence et de la puissance physique qui manque cruellement a mes membres endoloris, enserrés par les liens brûlants. J’hoche la tête, repoussant d’un souffle âcre quelques mèches brunes qui retombent sur mon teint mat, et murmure ce qui doit ressembler a un mouvement fluide d’approbation soumise. Je ne te ressemble pas. Je suis humain. Animal. Je ne sais plus. Tes mouvement, je les perçoit a travers des yeux qui analyse a la manière d’une bête méfiante et le moindre de mes torts, émotions floues et brouillées par une vague âcre de paralysie brûlante, est aussitôt traduit par le mouvement d’oreilles repliées en guise d’acquiescement respectueux et contraint. Je te déteste déjà. Abaisse ce visage que j’ai envie de griffer, de mordre, selon des pulsions qui dérivent de la logique et de la prudence. Tes mains s’avancent vers les cordes métalliques, desserrant les liens avec trop d’aisance à l’exception d’une lourde laisse accrochée a mon cou. Tu me prends pour un animal de compagnie. Ta chose. Ce collier et cette laisse de fer, symbole idyllique de ma prison l’atteste. Rends moi ce que tu m’as pris. Je ne suis pas ton jouet. Pourtant, tu tires d’un geste sec sur la corde, m’arrache un gémissement qui se transforme en hurlement horrifiée, mélange entre le hululement et le cri d’un enfant apeuré.


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Nemesis Seth
Chimère Chacal
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MessageSujet: Re: Némesis, chimère chacal [Terminé]   Némesis, chimère chacal [Terminé] Icon_minitimeJeu 17 Juil - 19:53

    « - Brave bête… »

    Je sais. C’est comme ça que ton regard vide et creux me perçoit, cette chose pitoyable qui rampe et t’obéis en sachant qu’il n’a pas d’autre solution. Une lutte est inutile et pourtant, mon regard d’enfant voit comme un espoir et rébellion le coup de griffes venimeux que je tente de te lancer au visage, laissant sur tes joues creuses et cireuses des marques légères, minces estafilades d’où perlent des gouttelettes fines de sang. Cette blessure superficielle arrache à tes lèvres moqueuses un indicible sourire de supériorité qui se transforme en une implacable jouissance tandis que tu empoignes des cheveux bruns de la force de mes mains, enserrant la corde avec force, attirant mon visage contre le tien. Je ne suis plus et contemple, impuissant, une scène qui enserre ma gorge et ma poitrine, éteignant les lourds sanglots qui viennent a mes yeux embués. Ces yeux a toi qui affrontent les miens, tes doigts secs enserrent ma gorge, narquois. Je sens la pression des mains humaines obligeant avec raideur mon visage à l’inclinaison, les lèvres du scientifique dont je ne connais que le vice titillant les miennes, s’écartant pour mieux contempler mon expression mortifiée pour revenir a la charge, en un baiser ironiquement tendre, puis plus sauvage, plus violent, plus dure, mordillant sensuellement ma lèvre inférieure dont elles parviennent a meurtrir la chair, jouant de sa main valide pour palper les mamelons rosées et le torse maigre. La langue fine et mince du généticien quitte ma bouche entrouverte de force pour laper goulûment le lobe de mon oreille droite, m’arrachant un spasme qui étire le bas de mon ventre et arrache un éclat de rire a mon interlocuteur. Où est la femme aperçue quelques instants auparavant ? Je ne vois plus son ombre. Ses pas. Je ne peux plus retenir mes larmes. Elles coulent, souillent les doigts qui contournent mon nombril avec délice, s’affermissant au fur et a mesure d’une descente brutale vers mon intimité. Il s’arrête ici. Remonte. Savoure ma peur lisible sur un visage mortifié, serre un peu plus la laisse avec un rictus de possesseur.

    Mes jambes impuissantes vacilles et m’abandonnent pour tomber dans ses bras moqueusement ouvert. Plus que les mouvements, tantôt doux et violent qui souillent ma peau, c’est son rire cinglant qui me terrorisent, arrachant quelques tremblements, menton volontairement en avant, yeux humides. S’il te plait. Arrête. J’ai peur, peur de tes mains qui me caressent amoureusement, suivent les lignes de mon cœur, ta langue qui lèche affectueusement mon cou et les mamelons a peine d’homme durcis.

    « - C’est bien Nemesis. Docteur Basley. Retiens ce nom trésor. Parce que maintenant, tu es mon jouet, ma chose, a moi… »

    C’est mon nom ? Tu l'as fabriqué de tes mains et déjà, il me révulse. Mes membres entiers s’abandonnent à ta force et te montrent que j’ai compris. Que je n’oubli pas cette expérience douloureuse tandis que tes poings me montrent au visage la corde et la laisse, maintenue avec une fermeté dominatrice. Je suis la proie.

    ------------------------------------------------------

    Mes yeux observe la pièce vide et blanche, murs dénudés de toute chaleur humaine dont tu peux pourtant vanter les mérites archaïques de la race créatrice, uniquement déguisées d'un large miroir crasseux et souillé par les années, échoué là comme par mégarde, s'encastrant parfaitement dans l'atmosphère glauque et grandiloquente des lieux poisseux et a l'odeur âcre des produits médicamenteux apportés à intervalles réguliers par des flots de médecins consciencieux. Depuis plusieurs mois, c'est l'une des rares choses que mon regard peu observer et je connais la moindre des défectuosités du mur, détails infimes d'une difformité dans le plâtre durcie, une aspérité hasardeuse dans un trait de peinture blanche écaillée par les passages fréquents. Mes doigts parcourent la surface poli, cherchent avec finesse et minutie un nouveau défaut a la surface lumineuse et vide, respire l'odeur écoeurante des laboratoires et l'atmosphère planant et âcre d'un renfermement prolongé. La lumière crue et vive des lampes artificielles est devenue l'une des choses que j'observe et analyse, parmi cette foule complice d'autres faits que je ne comprend pas. Ça n'a pas d'importance a bien y réfléchir. J'ai mal. La corde et le collier métallique enserre toujours mon cou, imposant leurs marques cuisantes et venimeuses sur la chair brune et tannée, marque ultime de l'assouvissement. Je te déteste. J'obéis. Je suis à toi et ai compris l'inutilité bancale d'une lutte que j'ai perdu et que je ne gagnerais plus. Il est trop tard. Douleur. Ce mot qui ponctue mes nuits et mes jours avec rage et force de conviction, rendant toute confrontation physique inutile. Seuls les joutes verbales comptent désormais et ce son tes mots qui font invariablement le plus mal, paroles insidieuses, moqueuses dans leur tendresse voilée et leur douceur emplie d'une perfidie mordante et contrôlée, dans tes lèvres qui viennent, par instant et par jeu, chercher les mienne, s'arrêtant toujours aux extrêmes limites pour mieux savourer mes frémissements angoissés. Tu savoures ton pouvoir, ton rôle de dominant, de maître sur sa bête dans les fines cicatrices parcourant mes paumes, dans la corde que tu tires avidement pour m'abaisser a ta hauteur. Je te hais. Je t'écoutes. J'apprends. Tes mots brûlants et meurtriers dans un esprit enfantin encore fragile laisse des enseignements avides, des clés de la compréhension humaine qui sévissent et poursuive leur lente et inexorable avancée. Les canines légèrement plus longues surplombant mes lèvres mordent avidement le dos de ma main, laissant deux traces mesquines d'où perle de légères gouttelettes de sang, test a ma douleur dans les minutes lancinantes d'ennui. Je n'ai pas ta force, ta puissance dominatrice. Je tiens de la bête qui rôde, ancré dans le manque total de principes, qui se contente de reconnaître où et sa place et de s'y fier.

    Ces derniers temps, il m'arrive de défaire la chemise tâché moi-même lorsque tu arrive a ma hauteur, m'offrant a tes pulsions animales et illégitimes, espérant rendre l'attente moins longue, et bénéficier de tes faveurs, ravalant les larmes qui découlent d'un regard embués sous un sourire apeuré. L'intimité aussi, tu l'as sauvagement arraché, réprimandant mon sentiment d'amertume par des menaces masquées que je n'ai que trop bien compris. Je ne détourne plus mon visage lors de tes approches, accepte l'évidence qui pourtant me révulse et rempli ma bouche du goût de a la déception, du regret et de la honte. Mais cette souffrance silencieuse me rapportera plus que la lutte et j'offre mes services en échange de ta complaisance. Mon intérêt est dans ces hochements de tête qui témoignent de ma compréhension et dans les arguments lancés d'une voix distraite qui atteste du plaisir que je suis prêt à te donner. Tu souris. Rire froid et glacée dans la nuit qui laisse mon esprit tremblant. Je guette le raisonnement de tes pas dans l'allée, sens a la répercutions pesante et au frottement léger de ta blouse blanche si il s'agit de toi ou d'un autre, me raidit dans les deux cas, répercutions violentes et refrénées. J’ai peur. J’ai besoin de toi. Sous tes mains humaines violentes et dépourvues de toute tendresse confortant dans une idée méliorative l’avenir et ses méandres nébuleuses, tu es le seul lien que j’ai avec l’extérieur, me rattachant à l’idée qu’au-delà de ces murs blancs, il y a une lumière moins vivace et moins crue. Des gestes au début réticents sont devenus plus enclins et je n’attends que la récompense de mes efforts et de mes gestes, la monnaie de ce corps offert a l’indiscrétion de tes mouvements. Jusqu’ici, seul tes remarques méprisantes ont clôturés l’entretien mais une fine amélioration dans tes gestes plus confiants porte a croire a un arrangement viable. Je ne suis pas seul. Je le sais. J’ai eu le temps de réfléchir pendant ces longs mois où entre deux caresses imposées tu me confiais un peu plus de ce monde sous le couvent de l’enseignement. . Les changements corporels ne sont apparus de façon réellement visible que depuis une douzaine de jours, accompagnant le rétablissement de mes membres meurtris et l’entière habilitation de mes sens olfactifs et de mes muscles sous la paralysie depuis trop longtemps. Les canines plus longue qui attise ce goût nouveau et récent pour la viande, les poils plus drus et raides qui parcourent l’ensemble de mon corps, une ouïe accrue par plus que l’écoute. Tu m’observes. Rend moi mon intimité.

    « - Docteur Basley…
    - Bonjour Nemesis. »


    Mes yeux se tournent vers la silhouette sèche et fine de l’humain, esquissant un pâle sourire de circonstance tandis que je détourne aussitôt le regard et observe avec un intérêt renouvelé mes pieds nu et le carrelage blanc et dépouillé. Mes lèvres ne résistent pas lorsqu’il y dépose un sourire tendre, pli moqueur au coin d’une bouche tendu en un rictus qui ne le quitte jamais. Humain… C’est le seul mot que me vient à l’esprit pour décrire ton incommensurable sentiment de supériorité qui pourtant n’est que l’exact reflet d’une réalité acerbe et ironique. Tu t’installes face à moi, tes yeux a hauteur des miens, me brûlant de ton regard qui scrute sans retenue les moindres traits de mon visages, les irrégularités qui sillonnent ma peau, souriant de ma terreur et de mes angoisses que tu ne connais que trop bien. Carnet à la main, feuilles de papier que recouvre ton écriture épaisse. C’est un rite, une excuse pour me souiller d’avantage que tu te mets derrière une sagesse professionnelles et des examens imposés et obligatoire de circonstance. Les mots découlent des lèvres de l’humain, inondant une pièce emplie de qui ponctue chaque mot d’un écho mesuré. Difficultés respiratoires ? Récents changements dans ton organisme ? Je répond a chacune des question d’un faible hochement de tête, acquiescant par instant, secouant pour la plupart du temps mes mèches brunes. Tu m’as fait une promesse la veille. En échange de mes efforts pour te plaire et récupérer mes bénéfices et privilèges, rangeant pourtant mon infaillible fierté. Je sors. Tu me l’as dit. Respecte ton engagement. C’est une demande plus q’un ordre. Les promesses, je n’y crois que peu mais cette fois, c’est une supplication que l’on lit dans mes yeux d’ambre.

    « Je t’ai fait une promesse hier, tu t’en souviens ?
    Non. Oui. Quand est ce que tu me l’enlèveras ?
    Pas maintenant. On sort »


    J’hoche la tête, sent mon cœur battre une cadence plus rapide en un rythme discontinu, irrégulier, mes sens entièrement en éveil. Depuis plusieurs mois, je n’ai vu que ça, les murs blancs de l’institut, guettant les bruits de pas, me soumettant docilement aux tests plus ou moins légaux que tu m’infliges, jours après jours. J’ai compris que ma récompense, elle résiderait dans cette soumission et je ne peux m’empêcher de trembler légèrement tandis que tu me soutiens de force, m’obligeant a me maintenir debout, une main sous mon menton qui dirige mon regard tandis que l’autre me saisit par les hanches et me soutint à peu près droit. Cette porte close que je ne vois s’ouvrir que pour toi dans mon quotidien monotone d’humiliations retorses coulisse lentement. Ce n’est pas la liberté. Je le sais. C’est un pas de plus, une expérience qu’accompagne désormais ma première année suivant l’Eveil. Les médecins parcourent de leur démarche frénétique les longs couloirs, salut ce monstre que tu représentes d’un sourire affable ou d’un signe de main discrète lorsqu’il daigne lever les yeux. Tu m’entraînes à tes côtés, et je découvre loin des pièces scientifiques exiguës une nouvelle atmosphère, dans les larges baies vitrées qui laisse pénétrer a flot une lumière différente de celle que j’ai jusque ici connue. C’est un flot de sensations nouvelles, mélange indistinct de goûts, d’odeurs, de parfums aqueux, d’images visuelles qui s’imposent. L’odeur des arbres, les effusions de couleurs vertes qui émanent des jardins taillés avec une précision chirurgicale. Je pleure.
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Nemesis Seth
Chimère Chacal
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MessageSujet: Re: Némesis, chimère chacal [Terminé]   Némesis, chimère chacal [Terminé] Icon_minitimeSam 19 Juil - 15:53

    « Nemesis, le docteur Basley est mort cette nuit. Il te nomme gardien officiel du dortoir des garçons en coopération avec Matt, la chimère qu’il a créé avant toi.
    - …
    - Ca va aller ?
    - Bien sûr »


    ----------------------------------------

    Je voulais au départ écrire une histoire plus longue mais l'envie de n'rp commençant a prendre le dessus =3 ...
    Je m'arrête là, en n'espérant que ça suffise, et éviter d'éterniser le sujet X3

    Kiisu <3 Némesis, chimère chacal [Terminé] 225519
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Chimère Bélier
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MessageSujet: Re: Némesis, chimère chacal [Terminé]   Némesis, chimère chacal [Terminé] Icon_minitimeJeu 24 Juil - 15:02

    MON FRANGIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN !!!!!!

    Hum hum et hum x) !

    BIENVENUE.

    vraiment, ta fiche est très bien =D ! *après, si White voit plus de défaut que moi... je dis pas x)* Pour moi, ça me convient parfaitement =)

    Désolé du retard prit. Je te VALIDE de ce pas et t'attribue rang et groupe.
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MessageSujet: Re: Némesis, chimère chacal [Terminé]   Némesis, chimère chacal [Terminé] Icon_minitimeJeu 24 Juil - 15:33

White elle te bipe x) !!

Tout me convient, pour moi aussi, na !! Nemesis, comme ca, t'as la validation de 2 admins, si c'est pas la classe ca xD

*s'en va*
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MessageSujet: Re: Némesis, chimère chacal [Terminé]   Némesis, chimère chacal [Terminé] Icon_minitime

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