Terpsichore Euterpe [Chimère Salamandre]

.†. Identité.†.

• NOM :

Euterpe
N

OM DE LA MUSE ASSOCIEE A LA MUSIQUE, ET PLUS PRECISEMENT LA FLUTE. JE N’AI JAMAIS COMPRIS POURQUOI MON CREATEUR M’AVAIT DONNE UN TEL NOM. ETAIT-CE UN FERU DE MYTHOLOGIE ? COMMENT POURRAIS-JE LE SAVOIR … ETRANGE N’EST CE PAS ? ET ENCORE, VOUS N’AVEZ PAS ENCORE VU MON PRENOM …

• PRÉNOM(S) :

Terpsichore
A

PRES LA MUSIQUE, PASSONS A LA DANSE. JOLI MARIAGE DE DEUX CHOSES COMPLEMENTAIRES EN UN TOUT, MOI. MAIS IL EST ETRANGE DE PORTER UN TEL PRENOM. SURTOUT QUE JE NE M’IDENTIFIE PAS A CET ART. LA MUSIQUE OUI, BIEN QUE JE NE JOUE PAS A MERVEILLE DE LA FLUTE, PREFERANT LE VIOLON, MAIS LA DANSE … PAS DU TOUT ! JE NE SAIS PAS DANSER, ME MOUVOIR SUR UN AIR EST POUR MOI UN EXERCICE PLUTOT COMPLIQUE. ET POURTANT, MON CREATEUR A CHOISIT CE PRENOM LA. IL NE DEVAIT PAS SE DOUTER QUE JE NE SAURAIS PAS DANSER, MEME AVEC LE TEMPS.

• SURNOM :

Terpsy / Terps’
R

ARES SONT CEUX QUI UTILISENT MES SURNOMS. A VRAI DIRE, JE NE CONNAIS PAS GRAND MONDE. JE PREFERE TOUT DE MEME TERPS’ A TERPSY, SANS REELLEMENT SAVOIR POURQUOI. PEUT ETRE UNE QUESTION DE SONORITE ? LE PREMIER SE TERMINE COMME UN SIFFLEMENT, COMME UN CHUCHOTEMENT, UN MURMURE, UN MOT DOUX GLISSE DISCRETEMENT. ALORS QUE LE DEUXIEME SE TERMINE BRUTALEMENT, PAR UN SON CLASSIQUE, ET SI BANAL. AU FOND, CELA DOIT ETRE CELA QUI ME DERANGE … LA BANALITE DE LA SONORITE DE FIN DE MON SURNOM.

• DATE DE NAISSANCE :

24 juin 1997
I

L ME SEMBLE QUE C’ETAIT EN … 1997. OUI, CELA DOIT ETRE CELA, PUISQUE J’AI ATTEINT MES 17 ANS. SI JE NE ME TROMPE PAS, C’ETAIT AU MOIS DE JUIN. NORMAL, POUR UN ANIMAL A SANG FROID ? PEUT ETRE … COMMENT AFFIRMER QUE TOUT EST PROGRAMME, DANS UN MONDE DONT ON NE CONNAIT RIEN DES COULISSES ? SANS DOUTE ETAIT-CE FAIT EXPRES, SANS DOUTE PAS. ET A VRAI DIRE, EN QUOI CELA EST-IL IMPORTANT ? JUIN, OU N’IMPORTE QUEL AUTRE MOIS DE L’ANNEE, PEU IMPORTE ! JE SUIS NEE, VOILA TOUT.

• AGE :

17 ans
J

E LES AI EUT IL Y A PEU. ENFIN, JE CROIS … CONTRAIREMENT AUX HUMAINS, NOUS, LES CHIMERES, NOUS NE FETONS PAS NOS ANNIVERSAIRES. D’AILLEURS, JE NE VOIS PAS VRAIMENT L’UTILITE D’UNE TELLE FETE. UN AN DE PLUS OU DE MOINS, QU’EST CE QUE CELA CHANGE ? NOUS SOMMES TOUS VOUES A MOURIR UN JOUR OU L’AUTRE, ET SE RAPPELER L’AGE QUE L’ON A, ET LE TEMPS QUI NOUS SEPARE D’UNE MORT NATURELLE – CAR NUL N’EST A L’ABRI D’UNE MORT « NON NATURELLE » – EST SELON MOI, AUSSI UTILE QU’UNE INFIRMIERE NE SACHANT PAS FAIRE UN PANSEMENT, OU UN CUISINIER NE SACHANT PAS CUISINER.

• SIGNE ASTROLOGIQUE :

Cancer
C

’EST AMUSANT DE VOIR COMME CE SIGNE ME VA SI BIEN. J’AI ENTENDU DIRE – OU J’AI LU, JE NE ME RAPPELLE PLUS – QUE L’ELEMENT DES CANCER ETAIT L’EAU – ET QUOI DE MIEUX POUR UNE CHIMERE AMPHIBIENNE ? – ET QUE L’ASTRE DOMINANT ETAIT LA LUNE – ET QUOI DE MIEUX POUR UNE CHIMERE AMPHIBIENNE NOCTURNE ? – COMME QUOI, LE HASARD FAIT BIEN LES CHOSES … OU DU MOINS, C’EST CE QUE L’ON DIT DANS CE GENRE DE CAS.

• AGE AUQUEL VOTRE PERSONNAGE EST ARRIVE A L'INSTITUT :

Depuis la naissance
J

E N’AI RIEN CONNU D’AUTRE QUE L’INSTITUT. ET JE NE CONNAITRAIS RIEN DE PLUS. JE SUIS NEE ICI, ET JE MOURRAIS ICI, PROBABLEMENT … NON, JE ME MEPRENDS. IL N’Y A PAS DE « PROBABLEMENT » LORSQU’IL S’AGIT D’ICI. C’EST SUR. JE PASSERAI MES JOURS ICI, JUSQU’A CE QUE LA MORT VIENNE M’ENLEVER DE CE LIEU. DE TOUTE MANIERE, IL N’Y A QU’ELLE QUI PEUT NOUS FAIRE SORTIR DE CET ENDROIT. TOUS, AUTANT QUE NOUS SOMMES.

• ANIMAL MÊLÉ AVEC VOTRE PERSONNAGE :

Salamandre
U

N MELANGE PLUTOT PARTICULIER, N’EST CE PAS ? LORSQUE L’ON PENSE A UNE CHIMERE AMPHIBIENNE, ON AURAIT PLUTOT TENDANCE A PENSER A DES CHIMERES GRENOUILLE, OU QUELQUE CHOSE DANS CE GENRE. ET BIEN NON, PAS MOI.

• NATIONALITÉ :

Grecque
P

EUT-ON VRAIMENT DIRE QUE MON PRENOM EST DE NATIONALITE GRECQUE ? SI L’ON S’EN REFERE AUX MYTHES, LES MUSES VIENNENT DE LA MYTHOLOGIE GRECQUE. IL SERAIT DONC LOGIQUE DE DIRE QUE C’EST MA NATIONALITE – OU PLUTOT L’ORIGINE DE MON PRENOM, CELA EST PLUS CORRECT. MAIS PERMETTEZ-MOI TOUT DE MEME D’EN DOUTER …

• LIEU DE NAISSANCE :

L'Institut
C

OMME DIT PRECEDEMMENT, JE N’AI CONNU – ET NE CONNAITRAI – QUE L’INSTITUT.

• LIEU DE VIE :

L’Institut
P

OUR VOIR MA CHAMBRE ? C’EST AU DEUXIEME ETAGE DU BATIMENT EST. SUIVEZ LE COULOIR, ET VOUS FINIREZ BIEN PAR TROUVER UN JOUR.

• FAMILLE :

Aucune
J

E SUIS UNE CHIMERE. PAR CONSEQUENT, JE N’AI JAMAIS EUT AUCUNE FAMILLE. A VRAI DIRE, CE NOM EST UNE NOTION EXTREMEMENT VAGUE POUR MOI. QU’EST CE, REELLEMENT, QU’UNE FAMILLE ? ON A PU M’EN DONNER BIEN DES DESCRIPTIONS, MAIS JE N’AI JAMAIS VRAIMENT COMPRIS CE QUE C’ETAIT, QUEL EN ETAIT L’INTERET, L’IMPORTANCE. ET JE DOUTE COMPRENDRE UN JOUR …

.†. Petits Détails Importants Ou Pas.†.

• RACE :

Chimère Salamandre
J

E NE VOUS L’AVAIS PAS ENCORE DIT ? IL ME SEMBLAIT POURTANT … DANS TOUS LES CAS, DESORMAIS, VOUS SAVEZ. MES GENES SONT CROISES AVEC CEUX DE CE PETIT REPTILE. EN SUIS-JE FIERE ? COMMENT POUVEZ-VOUS PENSER QUE L’ON PUISSE ETRE FIER D’ETRE UNE EXPERIENCE RATEE !

• ANNÉE :

17 ans
J

E VOUS L'AI-JE PAS DEJA DIT ?

• POSTE :

Aide soignante
N

E CONFONDEZ PAS AVEC LE POSTE D’INFIRMIERE S’IL VOUS PLAIT. IL EST VRAI QUE LE TERME D’AIDE SOIGNANTE N’EST PAS VRAIMENT APPROPRIE. POUR VOUS EXPLIQUER BRIEVEMENT, J’AIDE LES INFIRMIERS, JE LES ASSISTE. JE NE SUIS PAS LA POUR LES REMPLACER REELLEMENT, MAIS J’APPRENDS A SOIGNER MOI AUSSI, POUR DEVENIR PLUS TARD, MEDECIN DE L’INSTITUT. C’EST EN COMPLEMENT DES COURS, DIRONS NOUS. ET PUIS, CELA M’OCCUPE, ET JE PRATIQUE, PLUTOT QUE DE NE FAIRE QUE DE LA THEORIE. QUEL AMBITION N’EST CE PAS, QUE CELLE DE DEVENIR MEDECIN ? MAIS COMMENT VOULEZ-VOUS AVOIR DE L’AMBITION ICI, DANS CET INSTITUT, DONT ON NE SORT JAMAIS, ET DONT ON NE SORTIRA JAMAIS ?

• MATIÈRE(S) PRÉFÉRÉE(S) :

Sciences & Musique.
P

UISQUE DESIRAIT DEVENIR MEDECIN, IL EST LOGIQUE QUE J’AIME LES SCIENCES. QUANT A LA MUSIQUE … NON SEULEMENT, ELLE FAIT PARTIE DE MON IDENTITE {EUTERPE, MUSE DE LA MUSIQUE} MAIS ELLE FAIT AUSSI PARTIE DE MON AME – SI TANT EST QUE NOUS EN AYONS, NOUS, CHIMERES. J’EN FAIS BEAUCOUP, JE M’ENFERME SOUVENT DANS CE MONDE PLEIN DE VIE ET DE COULEURS, OU IL N’Y A PLUS AUCUNES LIMITES, PLUS D’INSTITUT, PLUS DE DIFFERENCES. UNE PETITE UTOPIE, QUE J’AIME A ENTRETENIR. CAR NE DIT-ON PAS QUE TANT QU’IL Y A DE LA VIE, IL Y A DE L’ESPOIR ? UN PROVERBE HUMAIN QUE J’AIME A UTILISER. IL EST FINALEMENT D’UNE GRANDE VERITE.

• MATIÈRE(S) DÉTESTÉE(S) :

Poterie & Civilisation Humaine
I

L Y A DE BONNES RAISONS POUR LESQUELLES JE N’AIME PAS CES DEUX MATIERES. LA POTERIE, TOUT SIMPLEMENT PARCE QU’IL FAUT UTILISER SES MAINS, ET JE DOIS DONC ENLEVER MES GANTS – DES SORTES DE MITAINES, QUE VOUS DECOUVRIREZ PLUS TARD – SEULEMENT, CES DEUX MORCEAUX DE TISSUS ME PERMETTENT DE CACHER UNE DIFFERENCE QUE JE HAIS PLUS QUE TOUT : UNE PEAU DE SALAMANDRE, NOIR ET EPAISSE. SI … REPUGNANTE. QUANT A LA CIVILISATION HUMAINE, JE TROUVE CETTE MATIERE D’UNE INUTILITE TOTALE. ILS CHERCHENT TOUS A NOUS MONTRER LA BEAUTE ET LA MAGNIFICENCE DE LEUR RACE. ET EN QUOI UN HUMAIN EST-IL SUPERIEUR AUX AUTRES ? EN QUOI UNE RACE PEUT-ELLE ETRE SI FIERE ET ORGUEILLEUSE, ALORS QU’ELLE TRAITE CE QU’ELLE A CREE COMME DES MOINS-QUE-RIEN ? JE NE LES ADMIRE PAS, LOIN DE LA, ET J’AIMERAI NE RIEN SAVOIR D’EUX. CAR TOUT CE QUE L’ON NOUS MONTRERAIT NE SERAIT QUE MENSONGES. LA RACE HUMAINE, SUPERIEURE ? AH OUI, ELLE EST BELLE LA SUPERIORITE, D’ASSERVIR CEUX QUI SONT DIFFERENTS !

• NOMBRE DE PIERCINGS :

Aucun
C

E GENRE DE « DECORATIONS » NE M’INTERESSE PAS. PEUT ETRE PARCE QUE CELA EST TROP HUMAIN … ET COMME ON NE LE DIT SI BIEN, ET COMME ON NOUS LE FAIT RESSENTIR SI BIEN, NOUS, LES CHIMERES, NE SOMMES PAS HUMAINES … NOUS SOMMES MEME INFERIEURS.

• COULEUR DE CHAUSSETTES :

Aucunes ou rayées noir et blanc
L

ES CHAUSSETTES … CE N’EST PAS LE GENRE DE CHOSE QUE JE MET BEAUCOUP. BIEN SOUVENT JE RESTE PIED NU, OU ME CONTENTE DE PETITE CHAUSSURES – LES HUMAINS APPELLENT CELA … BALLERINES, SI JE ME SOUVIENS BIEN – OU ALORS, ET C’EST SANS DOUTE LA UNE DES SEULES FANTAISIES QUE JE ME PERMET, ELLES SONT RAYES DE NOIR ET DE BLANC. J’AFFECTIONNE TOUT PARTICULIEREMENT CE MELANGE DE DEUX CHOSES DIAMETRALEMENT OPPOSEES. IL N’EST D’AILLEURS PAS RARES – POUR NE PAS DIRE, TOUJOURS ! – DE ME VOIR PORTER DES VETEMENTS DE SES DEUX COULEURS. EST-CE PARCE QUE CELA ME RAPPELLE MOI-MEME, QUI SUIS LE MELANGE DEUX CHOSES OPPOSEES ET SI PROCHES EN MEME TEMPS, L’HOMME ET L’ANIMAL ? C’EST UNE EXCELLENTE QUESTION.

• LE PRÉNOM QU’IL N’AURAIT JAMAIS VOULU PORTER :

Calliope
M

USE DE LA POESIE EPIQUE. SANS DOUTE UNE DES SEULES MUSES A LAQUELLE JE N’AURAIS JAMAIS VOULU ETRE IDENTIFIER. PEUT ETRE TOUT SIMPLEMENT CAR JE N’AIME PAS CE PRENOM, NI L’ART QU’IL REPRESENTE. J’AIME LA POESIE, MAIS PAS CELLE EPIQUE. IL Y A DEJA BIEN TROP EUT DE HEROS – DES « VRAIS » COMME DES « FAUX » – ET DE COMBATS DANS CE MONDE.

• POSITION DANS LAQUELLE IL DORT :

Etendue, sur le dos ou le ventre, parfois recroquevillé.
B

IEN SOUVENT, JE DORS ETENDUE SUR MON LIT, COMME POUR PROFITER AU MAXIMUM DE RAYONS DE SOLEIL IMAGINAIRES. LORSQU’ILS CARESSENT MA PEAU, MON SANG SE RECHAUFFE, ET JE ME SENS TOUT DE SUITE APAISEE ET SEREINE. MAIS LORS DES JOURS DE GRAND FROID, JE DORS RECROQUEVILLEE CONTRE MOI-MEME, ROULEE EN BOULE, TENTANT VAINEMENT DE ME RECHAUFFER. MALHEUREUSEMENT, MA CHALEUR CORPORELLE EST TROP FAIBLE POUR SE SUFFIRE A ELLE-MEME.

• LUNETTES OU VERRE DE CONTACT :

Aucun

• COULEUR PRÉFÉRÉE :

Jaune / Noir & Blanc
J

’AIME CES COULEURS POUR CE QU’ELLES REPRESENTENT. LE JAUNE EST, POUR MOI, SYNONYME DE CHALEUR ET DE GAIETE – ET POUR UNE CHIMERE A SANG FROID, LA CHALEUR EST QUELQUE CHOSE DE PRIMORDIAL. QUANT AU NOIR ET BLANC, J’EN AI EXPLIQUE LA SIGNIFICATION UN PEU PLUS HAUT. DEUX EXTREMES, DIAMETRALEMENT OPPOSEES, ET POURTANT SI PROCHES, TOUT COMME L’HOMME ET L’ANIMAL …

• SAISON PRÉFÉRÉE :

Eté
P

OUR LA CHALEUR ET LES RAYONS DE SOLEIL PRINCIPALEMENT. IL Y A BIEN SUR, LA BEAUTE DE LA NATURE QUI, PARAIT IL – COMMENT LE SAVOIR ALORS QU’ICI, UN JOUR C’EST L’ETE, ET LE LENDEMAIN L’HIVER ? – EST RAYONNANTE, FOISONNANTE, ET ECLATANTE. MAIS LE PLUS IMPORTANT POUR MOI, C’EST BIEN SUR LES TEMPERATURES ELEVEES QU’ON OBSERVE EN CETTE SAISON. RIEN DE MIEUX POUR MOI QUE LA CHALEUR, ET LES RAYONS DU SOLEIL CARESSANT MA PEAU.

• SAISON DÉTESTÉE :

Hiver
I

L Y FAIT FROID, ET ON NE TROUVE PAS GRAND CHOSE POUR SE RECHAUFFER. HEUREUSEMENT QU’A L’INSTITUT, IL NE DURE PAS, CAR JE NE LE SUPPORTERAI PAS. J’AI BESOIN DE CHALEUR, POUR RECHAUFFER MON SANG FROID, ET SI JAMAIS L’HIVER ARRIVAIT ICI, JE NE SAIS PAS COMMENT JE FERAI …

• NOMBRE DE RELATION(S) SÉRIEUSE(S) :

Deux
D

E MES 17 ANS, JE N’AI EUT QUE DEUX RELATIONS SERIEUSES. UNE AMOUREUSE, ET UNE AMICALE. TOUTES DEUX SE SONT MAL TERMINEES …
LA PREMIERE, AMOUREUSE, CE FUT AVEC UN CERTAIN ERWAN. C’ETAIT IL Y A DEUX ANS. JE VOUS EN RACONTERAI PLUS, UN PEU PLUS TARD. TOUT CE QUE JE PEUX VOUS DIRE, POUR LE MOMENT, C’EST QUE JE L’AI AIME. NOUS NOUS AIMIONS, MAIS TOUT A MAL TERMINE … QUANT A MA RELATION AMICALE, C’ETAIT AVEC TATYANA. UNE CHIMERE. JE PENSE QUE JE PEUX DIRE SANS CRAINTES QUE C’ETAIT MA MEILLEURE AMIE. ELLE ETAIT COMME UNE SŒUR POUR MOI. MEME SI LA NOTION DE FAMILLE, COMME JE VOUS L’AI DEJA DIT, EST TRES VAGUE POUR MOI, JE LA CONSIDERAIT COMME MA SŒUR. C’ETAIT LA SEULE PERSONNE – HORMIS ERWAN – A LAQUELLE JE ME SOIS OUVERTE AUTANT. ET TOUT A MAL TOURNE, ENCORE UNE FOIS …

• UNE MAUVAISE HABITUDE :

Jouer avec ses ongles & mordiller
U

NE STUPIDE MANIE, QUI ME POUSSE BIEN SOUVENT A TAPOTER AVEC MES ONGLES SUR N’IMPORTE QUELLE SURFACE. NON SEULEMENT, CELA PROVOQUE UN BRUIT PARFOIS DERANGEANT POUR LES AUTRES, MAIS C’EST AUSSI UN EXCELLENT MOYEN D’ABIMER MES GANTS ... QUE JE CHANGE DONC REGULIEREMENT. J’AI EGALEMENT LE BESOIN CONSTANT DE MORDILLER QUELQUE CHOSE. UN STYLO, UNE MECHE DE CHEVEUX, UN DOIGT, UN COLLIER … TOUT CE QUI ME PASSE SOUS LA MAIN. JE NE SUIS POURTANT PAS LA CHIMERE D’UN ANIMAL AYANT BESOIN DE MORDRE MAIS, C’EST AINSI …

.†. Descriptions Physique Et Mentale .†.

• DESCRIPTION PHYSIQUE :

A

u loin, une silhouette de dos, plutôt grande, plutôt svelte, fine et élancée. Son petit haut blanc, quelques longues mèches rousses dépassant de son capuchon, sa démarche élégante, et le délicieux balancement de ses hanches, au rythme mesuré de ses pas. Tout laisse à penser que c’est une jeune fille qui se promène dans les couloirs de l’Institut. Et vous êtes si près de la vérité que vous la touchez du bout des doigts … Irrésistiblement, l’envie de l’approcher s’immisce en vous. Vous désirez en savoir plus sur celle qui semble, rien que de dos, être une sublime inconnue. Vos pas vous conduisent vers elle, et à mesure que vous vous rapprochez, vous discerner plus de détails. Vous posez votre main sur son épaule, elle se retourne, et vous pouvez la détailler plus précisément.

L

a première chose qui vous frappe, ce sont ses yeux. Semblables à ceux des Illuminadores – vous avez du en croiser déjà plusieurs fois n’est ce pas ? – ils sont d’un bleu turquoise des plus sublimes, des plus intrigants, des plus mystifiants. Les iris bleutés, presque sans pupilles, sont fixés sur vous. Elle vous regarde, vous questionnant muettement. Elle s’interroge sur le pourquoi de cette apparition soudaine, et de votre main sur son épaule. Mais en même temps que ses interrogations, vous ressentez une certaine froideur dans ses yeux, une indifférence qui ne vous laisse pas de marbre, au contraire, vous ressentez une certaine gêne, car de son regard quelque peu inquisiteur, elle semble lire en vous comme dans un livre ouvert, devinant vos pensées les plus secrètes. Ne sachant comment réagir face à un regard – il vous est un peu difficile de le soutenir, face à cette indifférente froideur et cette non-gêne qu’elle éprouve à vous dévisager – vous tournez vos yeux pour regarder autre chose, cessant de vous noyer dans ses pupilles.

V

ous penchez donc vos observations sur la chevelure de la demoiselle. Des cheveux plutôt longs, un dégradé encadrant son si beau visage aux traits fins et aux contours précis, tandis que d’autres mèches tombent nonchalamment sur ses épaules et – ceci vous ne faites que le deviner, puisque vous l’avez vu de dos – d’autres encore, courant le long de son dos, en une cascade voluptueuse et légère. Leur couleur s’accorde à merveille avec ses yeux. Alors que ses prunelles sont d’un turquoise des plus magnifiques, sa chevelure est d’une rousseur tirant fortement sur le rouge, paraissant aussi surnaturelle que ses iris. Tout comme l’envie de la voir, vous ressentez celle de toucher ses cheveux, qui paraissent aussi doux que la soie. Votre main se dégage de son épaule, et vous vous approchez. A peine le temps de capturer entre vos doigts une mèche de cheveux – ils sont aussi soyeux que vous le pensiez – qu’une poigne de fer vous enserre le poignet, vous forçant à cesser de la toucher. Vos yeux se tournent vers les siens, le regard inquisiteur s’est mué en une expression s’approchant de la menace. La froideur de ses prunelles turquoises, accentuée par leur couleur, est décuplée. Les interrogations ont fait place à la méfiance, elle ne vous considère déjà plus comme un quelconque inconnu, vous êtes pour elle « étrange, une éventuelle menace ».

• FAÇON DE S’HABILLER :

M

ais le fait qu’elle vous touche vous permet de remarquer une chose : elle porte de longs gants, qui ne se termine qu’au milieu de son bras. Noir, ils ne laissent deviner qu’un petit espace dans le creux droit de son poignet – vous supposez qu’il en est de même, de l’autre côté, pour son poignet gauche. Bien évidemment, vous vous questionnez sur la raison de tels gants, puisqu’elle ne porte pas une tenue de soirée, ou ne semble pas se rendre à un bal, ou quelque chose dans ce genre. En fait, vous vous rendez compte que vous aviez souvent croisé quelqu’un portant des gants noirs, et qu’elle est alors devant vous. Vos yeux courent le long de son bras, atteignent son épaule dénudé, et parcourent son haut. Blanc, légèrement transparent, il laisse ses épaules et ses bras libres. En dessous, il est possible de deviner un soutien-gorge de la même couleur, mettant en valeur une jolie poitrine. Sous le tissu délicat, vous percevez son ventre plat, et dont le nombril n’est pas orné de piercing, comme les quelques filles que vous aviez vu précédemment. Descendant encore votre regard, vous tombez sur un pantalon noir, des plus classiques – vous vous rappelez alors qu’elle met aussi des jupes, de la même couleur – et des ballerines noires et blanches. Vos yeux remontent vers son visage, elle passe une main dans ses cheveux, puis se charge de remettre en place un capuchon blanc, qui semble être attaché à son haut, par des liens invisibles. Pourquoi cette capuche ? Vos yeux laissent sentir vos interrogations, mais elle reste muette. Vous réussissez à capter un dernier souvenir d’elle, un collier de perles noires. Elle le saisit, le portant à ses lèvres, et se retourne, sans que vous ayez le temps de voir qu’elle s’apprêtait à mordiller le bijou. Et elle s’éloigne, balançant ses hanches voluptueusement et délicatement. Vous vous souviendrez toujours de cette rencontre …

• PARTICULARITÉ PHYSIQUE :

A

lors qu’elle est partie, la seule particularité que vous avez pu remarquer, ce sont ses yeux. Mais une autre vous a été caché. Ses gants … Vous vous en souveniez, et vous ne saviez pas pourquoi elle en portait. En réalité, c’est pour cacher une peau noire, tachetée de jaune, dure, et épaisse, de salamandre. S’il y a bien une chose qu’elle déteste, ce sont ses bras, pour cette différence là. De plus, ce que vous ne savez pas non plus, c’est que cette peau possède la même défense que celle des salamandres : sécréter une muqueuse blanche destinée à causer des brûlures à d’éventuels prédateurs. Un moyen de défense qui ne set en place que lorsqu’elle est réellement en danger.

• DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE :

V

ous ne vous y attendiez pas, et pourtant, la revoilà. Parcourant les couloirs de l’Institut, vous l’observez alors qu’elle s’approche de vous – elle ne vous a pas encore vu. Vous avez juste le temps de capter ses réactions en société. Elle est plutôt froide, plutôt distante. Ces lèvres n’esquissent même pas un sourire, et ses yeux parcourent la foule de gens avec une certaine indifférence, que vous trouvez plutôt familière – la même qu’elle avait eut pour vous. Elle ne semble pas méchante, juste peu chaleureuse et peu accueillante. Pas comme si les gens l’ennuyait. Juste comme si elle vivait sa vie, et laissait les autres vivre la leur. Elle ne semble tout simplement pas vouloir se mêler de ce qui ne la regarde pas. Une attitude qui laisse à penser qu’elle aimerait que les autres agissent de la même manière avec elle.

S

oudain, elle vous aperçoit. Son regard se durcit, ses prunelles deviennent plus froides, méfiante, elle s’approche, elle ne vous a pas oublié. Sa mémoire ne lui fait pas défaut. Ne sachant comment vous allez réagir, elle vous observe, tout en continuant à avancer. Au moindre geste suspect de votre part, elle agira en conséquence, sans réfléchir. Bien qu’ayant l’air d’une jeune fille sérieuse et réfléchie – vous ne l’inventez pas, on vous l’a raconté – elle parait pouvoir faire preuve d’impulsivité, lorsqu’elle est ainsi, sur la défensive. Sans vous quitter des yeux, elle passe devant vous. Comme vous ne bougez pas, elle ne dit rien, et continue son chemin. Encore quelque peu tendue, elle attend, surveille un seul geste de votre part, puis, voyant que vous ne lui avez rien fait, elle continue sa route. Elle se souviendra toujours de vous, de toute façon.

A

u détour du couloir, une amie. Comment le savez-vous ? Parce qu’elle est de profil, et que vous avez vu son visage se transformer radicalement. Les traits détendus, pour la première fois, vous la voyez sourire. Aussitôt, vous sentez qu’elle est du genre très souriante et joyeuse lorsqu’elle est avec quelqu’un qu’elle connaît et apprécie – bien qu’il faille la « dompter » avant d’obtenir un tel résultat. Elle discute avec la jeune fille, sourit, rit, prendre plaisir à converser. Elle parait heureuse tout simplement. Et vous le sentez, vous aussi, mais, de là où vous êtes, vous remarquez également que cette personne n’est pas tout pour elle. Son amie ne représente pas tant de choses que ça. Terpsichore est heureuse, mais vous vous souvenez avoir entendu qu’elle l’était bien plus avec sa meilleure amie – mais celle-ci a disparut il y a peu. La conversation semble dévier – vous vous demandez si ce n’est pas sur un sujet aussi délicat que celui auquel vous venez de penser : sa meilleure amie – et aussitôt, le visage de la rouquine s’assombrit. D’abord empli de tristesse, elle semble au bord des larmes – sujet extrêmement sensible ? – puis la colère prend le dessus. Son regard devient noir, elle contient sa rage. Visiblement, ses colères sont réputées, car son amie décide de partir. La demoiselle la regarde s’éloigner, puis choisit de prendre un chemin différent.

F

inalement, vous retenez d’elle qu’elle est bien mystérieuse, plutôt froide et indifférente, mais qu’elle peut se montrer heureuse avec les gens qu’elle connaît. Vous la devinez un peu possessive avec ses proches – vous avez entendu parler de ses réactions lorsqu’elle était avec sa meilleure amie – et au final, vous concluez qu’elle n’est pas mauvaise, juste différente, et elle le sait. Et, à nouveau, elle s’éloigne de votre champ de vision, vous laissant à vos interrogations sur son sujet …

• AIME / AIME PAS / VILAINE MANIE :

V

ous vous souvenez d’une fois, vous aviez capté quelques phrases de sa part, elle discutait de ce qu’elle aimait, et de ce qu’elle n’aimait pas avec une jeune fille avec laquelle elle faisait connaissance. Vous vous en souvenez très bien d’ailleurs.

E

lle disait qu’elle aime les choses compliquées, sans réellement savoir pourquoi. Tout ce qui est trop simple ne l’intéresse pas finalement. Plus les situations sont compliquées, plus cela ressemble à la vie, et plus cela a d’intérêt pour elle. Elle aime beaucoup les sciences, et s’intéresse à tout. Curieuse, elle aime comprendre ce qui l’entoure. Ce qu’elle adore par-dessus tout ? S’allonger quelque part, dans un lieu tranquille, exposée aux rayons du soleil. La sensation des caresses des rayons sur sa peau est, selon elle, divine, et la réchauffe. Elle aime par-dessus tout la chaleur, et c’est pourquoi elle aime se coller aux gens … mais uniquement ceux auquel elle tient vraiment – et rares sont ceux qui peuvent la toucher.

E

n revanche, ce qu’elle n’aime pas, c’est sa condition. Etre considérée comme inférieure aux autres, elle considère plutôt que les êtres vraiment inférieurs sont ceux qui considèrent les autres comme tel. Détestant l’Institut, elle n’est pas une grande partisante de la vie, ayant perdu les deux seuls êtres qui lui étaient très chers. Elle n’aime pas non plus les faiseurs de moral, considérant qu’on lui en a trop fait depuis sa création. Les gens trop défaitistes ne trouvent pas leur place dans son cœur. Elle a beau ne pas vraiment aimer la vie, elle l’aime juste assez pour vouloir continuer à vivre, et les dépressifs ne sont pas sa tasse de thé. De même qu’elle n’aime pas réconforter les gens, ne sachant jamais quoi leur dire. Les trop optimistes ? Cela dépend.

• COMPORTEMENT ENVERS LES AUTRES :

V

ous vous en souvenez, de prime abord, elle est plutôt froide, et assez distante. Néanmoins, comme vous vous en doutez, son comportement diffère selon la personne qu’elle a en face d’elle.

D

evant une Chimère, elle sera plus confiante, et plus enclin à engager la conversation – même si, comme vous le savez, faire le premier pas vers les gens n’est pas la chose à laquelle elle est la plus douée. Connaissant le calvaire de ceux de sa race, elle n’hésitera pas à les défendre, quitte à se battre s’il le faut. Après tout, ils font tous partis de la même « famille », en quelque sorte.

D

evant un Illuminadore, c’est évident : elle sera sur la défensive. Méfiante, froide, distante, elle ne veut pas croire qu’il existe de telles personnes qui puissent se montrer un tant soit peu sympathique. Son caractère quelque peu rebelle fasse aux oppresseurs fera qu’elle se montrera sarcastique avec eux, n’hésitant pas à leur cracher au visage des mots crus, secs, et cassants, qui pourraient être dur à avaler parfois.

E

t enfin, avec les Humains, elle peut réagir de différentes manières. Moins méfiante qu’avec les Illuminadores, mais plus qu’avec ses compères Chimères, cela dépendra bien souvent des individus car, comme elle l’a apprit, il existe autant de caractère que d’Hommes, et les humains sont si imprévisibles qu’elle les craindrait presque, si elle n’était pas du genre assez sûre d’elle. Néanmoins, elle tentera d’abord la manière douce avant d’attaquer, si nécessaire.

• PARTICULARITÉ PSYCHOLOGIQUE :

Aucune

.†. Histoire.†.

L

a rouquine fut créée en 1997. Expérience ratée du croisement entre des souches d’Homme et de Salamandre, son créateur lui donna le prénom de Terpsichore, pour d’obscures raisons. Sans doute aimait-il la danse, au point de donner à sa création le nom de la Muse représentant cet art. Ou était-ce une raillerie au vue de l’animal avec lequel elle avait été croisée ? Nul ne le sut, et peut être que même lui, le « père » de Terps’ l’ignorait. Et comme nom, la nouvelle résidente de l’Institut Zéro, obtint celui de la danse de la musique : Euterpe.

L

es premières années de la vie de celle qui portait le nom de Muses furent plutôt difficiles. Elle n’échappa pas aux « traditions » : l’esclavagisme des Chimères, la supériorité des Humains et des Illuminadores. Elle apprit les règles de l’Institut, comment éviter de se faire remarquer, comment se faire discrète, comment se faire oublier. Ce ne fut pas une tâche si simple que cela, car la demoiselle comprenait vite la situation, et elle réfléchissait plutôt bien et rapidement – très vite, elle devint une des meilleures de sa classe dans les Sciences, bien que ses résultats soient presque médiocres dans les Civilisations – de telle sorte qu’elle trouva presque aussitôt ce système d’esclavage, barbare et injuste. Bien qu’elle n’était pas du genre à se battre vraiment pour la justice – de bons résultats, mais pas forcément le meilleur caractère, de bonne petite élève bien sage et tranquille désirant un monde de paix et de prospérité – elle n’en fut pas moins révoltée par l’attitude des Illuminadores et des Humains, à son égard. Se faire discrète fut donc beaucoup plus difficiles qu’elle ne l’avait imaginé.

E

lle réussit plus ou moins à « rentrer dans les rangs », essayant ainsi de se faire le moins remarquer possible – elle avait apprit, à ses dépend, qu’être « en dehors des rangs » n’était pas une chose bénéfique pour elle. N’ayant pas vraiment d’amis – elle était plutôt du genre assez sauvage – les seules choses qui lui restèrent furent les études … et la musique. Une passion qu’elle se découvrit quelques années après sa création. Et finalement, ce ne fut pas pour rien qu’elle porta le nom d’Euterpe … Elle se révéla très douée pour s’exprimer par les instruments, et celui de prédilection, devint le violon. Ce qui ne l’empêcha pas de pratiquer également de la guitare – sèche de préférence – et un peu de batterie. Mais les instruments à cordes restaient ses préférées. Elle pouvait passer des heures entières à faire de la musique, oubliant même ses cours. Durant la période où elle découvrit la musique, elle fut tellement passionnée que ses résultats chutèrent en Sciences, et augmentèrent considérablement en musique. Et, bien que freinant quelque peu sa passion au profit de ses études, elle continua toujours à en faire régulièrement …

U

n autre évènement marquant, fut le jour où, pour la première fois, on se moqua d’elle, à cause de la peau noire et épaisse qui recouvrait ses avant-bras. Un Illuminadore, un être soi-disant « supérieur » avait vu ses marques – les gants de la petite fille venaient tout juste d’être troués et, voyant cette curiosité, l’être lui avait arraché le bout de tissu – et n’avait trouvé d’autre solution que celle de se moquer d’elle, la traitant d’impure, de traine-misère, de moins-que-rien, d’expériences ratées. Et pour la première fois, Terpsichore ne sut quoi répondre, et s’était enfuie en courant, pleurant à chaudes larmes. Elle percuta quelqu’un dans les couloirs, une Chimère, et ce fut ce jour là qu’elle trouva sa meilleure amie. L’aidant à se relever, une petite fille, répondant au nom de Tatyana, l’aida à se relever, et à sécher ses pleurs. Et elle devint le pilier de Terpsichore. Toutes deux s’adoraient, elles étaient comme des sœurs jumelles. On ne trouvait pas l’une sans l’autre, toujours ensemble, partageant les mêmes passions, et se liguant contre ceux qui les considérait comme des inférieures. Et leur amitié, jamais ne cessa …

A

près 15 ans d’existence, la jeune Chimère dut faire une deuxième rencontre qui allait chambouler son quotidien bien réglé, à l’Institut. Elle fit la rencontre d’une Chimère Loup pas comme les autres. Il s’appelait Erwan, et c’était un rebelle. Le genre à ne pas se laisser faire, et à avoir plusieurs fois été sévèrement réprimandé. Pourquoi était-il encore en vie ? C’était une grande question … Peut être à cause de son talent de chimiste – il aurait sans doute pu aider à créer des Illuminadores, s’il n’avait pas été une expérience ratée. Mais toujours fut-il que la rencontre fut … explosive. Dans la cafétéria, qui bouscula qui ? Nul ne le sut, mais lui considérait qu’elle était en faute, et elle, disait que c’était lui qui l’avait percuté. S’en suivit une violente dispute, qui se termina … avec une cicatrice à l’épaule droite pour elle, une brulure sur la main gauche pour lui, et un enfermement de plusieurs jours en guise de châtiment pour les deux.

L

orsque chacun sortit de sa cellule d’isolement, aucun ne fit d’excuses à l’autre. Lorsqu’il se rencontrait, c’était un regard noir et froid, du genre de ceux qui pourrait dissuader n’importe qui d’approcher. Mais en même temps … ils s’estimaient beaucoup. Elle aimait son côté rebelle, et admirait qu’il soit toujours en vie après tant d’affronts – il fallait dire qu’après leur rencontre, elle avait entendu quelques rumeurs sur lui – lui, aimait le fait qu’elle reste discrète, sans se laisser marcher sur les pieds, une technique qui marchait aussi bien, voir mieux, que la sienne, pour se faire respecter. Ce fut à l’occasion d’un projet d’étude en commun qu’ils durent se rapprocher, se découvrant finalement, pas mal de points communs, et des affinités plus subtiles. Il leur fallut quelques temps avant de s’avouer qu’ils avaient appris à s’aimer, et fut quelques mois de bonheur ensemble pour l’un et l’autre. Mais un drame arriva … Erwan avait été trop loin, à la limite de tuer un Humain. Il fut juger comme « bon à jeter » et un jour, il disparut, et on ne le revit plus … Et la meilleure de Terpsichore connut peu après le même sort, après avoir tenté de s’évader avec cette dernière. Tatyana avait couvert la fuite de son amie, sachant pertinemment qu’elle en mourrait. La Chimère Salamandre voyait à nouveau une personne chère mourir en désirant la sauver …

A

ujourd’hui, Terpsichore se sent seule et abandonnée. Elle est plus froide, plus renfermée. Souvent mélancolique, elle repense au temps passé en compagnie de celui qu’elle aimait et de sa meilleure amie, morte il y a peu de temps – à peine quelques mois. Suivit régulièrement par un psychologue, elle n’arrive pas à reprendre le dialogue véritablement avec les gens. Seuls peut être quelqu’un, et puis, travailler à l’infirmerie l’aide un peu. Mais elle tente encore de se reconstruire, avec de véritables amis pour l’épauler. Une chose est sûre en tout cas. Depuis qu’elle a perdu les deux seuls êtres qui comptaient tant à ses yeux, une nouvelle vie commence pour elle aujourd’hui …

.†. Un Peu Sur Vous .†.

• VOTRE PRÉNOM OU SURNOM :

Elodie, ou Elo. Au choix. =D

• AGE / DATE DE NAISSANCE :

J’vais sur mes 17 ans. Je les aurais le 30 décembre.

• COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ?

Top-Site, il me semble.

• AUTRE CHOSE A DIRE ?

Trop beau design et j’suis totalement fan de l’histoire. *o*

Désolé pour l’histoire … baclée. Mais j’ai trop envie de commencer à rp ! TT'
J’verrai si, un peu plus tard, j’ai le courage de la ré-écrire. ^^'

Bienvenue, Terphsi... Terpso... Bienvenue ! xD Ton nom est trop compliqué T.T

Pas de problème avec ta fiche, je te valide immédiatement =) !! Pardon pour le retard T.T"""" ! xD

Chimère Salamandre.