Docteurs, infirmiers : Attention virus.

[ Eh bien, je commence donc l'event, louez donc mon courage *sors* Bémol : post un peu nul vu que je m'aventure en terres inconnues T.T ]

L'institut Zéro. Un endroit pas comme les autres.
Le Docteur Kanashi. Un médecin pas comme les autres.
L'infirmerie. Un endroit plus ou moins comme les autres.

Aujourd'hui à l'institut Zéro, dans l'infirmerie plus exactement, le docteur Kanashi vagabondait à des tâches plus qu'excitantes ... Enfin, pour le moment il ne faisait que boire du café, assis sur l'un des bureaux, en lisant quelques courriers et autres fiches. Mais n'est-ce pas excitant de sentir l'arôme à la fois sucré et amer d'un liquide encore chaud tout en relisant des dossiers médicaux ? Enfin, c'est à vous de voir. La salle était, sans compter notre médecin, vide. Les lits destinés aux malades ne portaient quasiment aucun plis et l'on sentait encore la forte odeur des produits de nettoyage utilisés la veille pour désinfecter l'infirmerie.

Alors, me demanderez vous peut-être, que faisait donc ce charmant homme là, seul si tôt et sans douce compagnie ? Eh bien, déjà, je peux vous dire qu'il est, d'après lui, en douce compagnie vu que, assis sur le bord d'une fenêtre close, se trouvait le mignon petit ours en peluche, Rin-chan. Et ensuite, en fait, il est venu tôt aujourd'hui après l'annonce que tous les médecins de l'institut ont dû recevoir. Celle-ci disait clairement qu'il fallait faire passer un examen à toutes les chimères et illuminadores de l'institut au cas où certains soient atteints du virus qui a déjà attaqué plusieurs des expériences de nos amis petits chimistes (ou scientifiquement parlant : scientifiques de l'institut Zéro). Ne voulant guère que d'autres vies ne soient gachés, Jinri ne pût trouver le sommeil.

Tu en penses quoi, Rin-chan ?

Avait il soudainement dit après avoir posé sa tasse. -Si vous voulez savoir celle-ci est noire avec un logo de lapin blanc dessus ... Un de ses cadeaux du Noël 2008.- Enfin bref, la mine de Jinri était soucieuse. Il devait réussir, ça il le savait, et imaginait même déjà, dans sa tête, une sublime fête qui serait sûrement organisée lorsque le problème serait réglé ! Une petite fête qu'il organiserait lui-même en conviant des amis/collègues autour d'une table pour partager du pain et du beurre -ou d'autres choses ...- si en fait personne d'autre n'organise cela.

Oui, tu as sûrement raison ...

Dans sa tête, l'ours en peluche venait de lui répondre : « Je pense que tu devrais arrêter de penser à la fête et plutôt continuer à travailler, Jinri ... ». À cette " réponse ", le médecin fit un joyeux sourire à son " frère jumeau " puis se leva. Après avoir épousseté sa belle chemise noire, il porta son regard vers l'horloge tout en se demandant quand est-ce que les autres médecins se manifesteraient ou quand est-ce que les chimères et illuminadores viendraient se faire examiner ... Il était plus ou moins exactement huit heures et trente-quatre minutes. Soit ils faisaient la grasse matinée, soit ils se préparaient encore ou soit, pour les prochains patients, ils avaient peur ...

Dans tous les cas, Jinri devait rester calme et ne pas se faire avoir par la situation. Il ne devait qu'imaginer que c'était une simple visite de courtoisie ... ce serait facile. Il avait déjà mémorisé les divers symptômes que peuvent avoir les malades atteints du virus donc ça irait sûrement.

Un tigre blanc du Bengale était planqué dans les fourrés. Il suivait attentivement sa proie du regard. Un jeune faon, égaré au milieu de nul part, appeuré, sans défenses... Une proie presque trop facile...
Le gros tigre de 300kg malaxait le sol, prêt à bondir. Mais il patientait encore un peu... Attendre faisait augmenter son envie de sang frais, et sa vivacité ainsi que sa détermination à abbatre la proie n'en seraient que plus fortes.
Plus que quelques minutes.. quelques secondes...
Tout à coup, le félin bondit hors de la végétation, la gueule grande ouverte, crocs en avant, ses grosses pattes aux griffes aiguisées s'appretant à se planter dans le dos du pauvre faon. Mais sa jeunesse, défaut dans la force mais atout dans la vitesse et la vivacité, permirent à la proie de s'écarter au dernier moment. Le tigre atterrit maladroitement sur le sol, tomba sur le côté et glissa quelques mètres durant, salissant sa belle fourrure de poussière marron. Il grogna et se releva rapidement, son orgueil et sa fierté touchés. Alors il leva les yeux au ciel, et poussa un long et puissant rugissement, qu'il espéra assez fort pour faire trembler le faon en fuite de peur.

Akane ouvrit les yeux. * Eh merde ! * Elle était allongée dans son lit, la tête face au mur, véxée. * Pourquoi ai-je encore raté ce putin de faon ?! * Depuis qu'elle était devenue une chimère-tigre, toute les nuits elle révait qu'elle était ce félin si majestueux, si fort, si respectable qu'était le tigre blanc du Bengale. Et chacuns de ses rêves définissait son humeur à son réveil. Bien qu'elle ne s'éveilla jamais de bonne humeur, il peut être des jours où elle est moins aggressive, moins associable. Et d'autres où elle est d'une humeur massacrante, ce qui était le cas de ce jour-ci.

D'un coup de poing rageur elle envoya valser son drap parterre et, se redressant, posa ses pieds sur le sol. Elle jeta un coup d'oeil au réveil. 8h00. Beaucoup trop tôt à son goût. Mais elle savait pertinemment qu'après un rêve comme celui-ci, il était inutile de chercher à se rendormir. Elle était beaucoup trop énervée. Elle passa une main dans ses cheveux et sur le visage et se leva, marchant maladroitement, un peu comme une bourrée, vers la salle de bain. Il lui fallait habituellement 12 heures de sommeil pour être.. disons correcte. Elle n'en avait eu que 8. Ce qui ajoutait à sa mauvaise humeur, et empêchait, pour le moment, son cerveau de se concentrer sur autre chose que le jeune faon. * Comment est-ce que j'dois m'y prendre pour buter cette saloperie de faon ?! * En effet, cela faisait trois nuits qu'elle faisait le même rêve, et, invariablement, le faon se barrait. Trois nuits d'un cours repos, et d'un rêve affreusement énervant. Autant dire une invitation à tuer le premier venu qui la ferait chier, juste pour se venger.

Dans la salle de bain, Akane s'examina dans le miroir. Horrible. Repoussant. Ignoble. Voila des bons adjectifs pour son visage, qui en effrairait plus d'un. Mais après tout, c'était pas de sa faute. Nan c'est sûr que c'était pas elle qui décidait que le faon partait juste à temps pour qu'elle le rate. Certain. La jeune chimère se brossa les dents rapidement et repartis dans la chambre, où elle ouvrit calmement son armoire, fruit d'un effort suhumain. Pardon, surchimère. Il lui était déjà arrivé de casser des trucs, et elle s'était fait salement engueulée, et, en guise de punition, on l'avait oligée à manger des légumes. Plus jamais ça, s'était-elle promit, avalant difficilement et avec dégout une tomate ratatinée tellement elle était cuite.

Elle choisit des vêtements simples, sans y faire attention, et s'habilla. Ses gestes étaient d'une lenteur agaçante... mais personne n'était pas pour s'en offusquer, aussi prit-elle un bon quart d'heure pour revétir un tee-shirt et un jean. Ah oui et avec les chaussettes et les chaussures. Quand même. Akane sortit de la chambre et aprécia le silence qui régnait dans le couloir. Il était 8h23 et la plupart dormait ou déjeunait. Pour sa part, tout ce qu'elle voulait c'était bouffer ce faon. Même si ce n'était qu'en rêve. Elle ne pourrait se contenter d'un morceau d'un vieu boeuf malade, au gout répugnant et à l'aspect encore pire. De sa démarche lente et mesurée, elle déçendit les marches au bout du couloir pour arriver face au panneau d'accueil.

"Les occupants de l’Institut
sont attendus avant le o9 Août 2o14 dans les cabinets des professeurs
pour un bilan médical complet. Tout contrevenant sera sévèrement puni
avant de subir cet examen sous la force. Il en va de la sécurité de
toutes les expériences. Une épidémie serait vraiment terrible pour le
projet, si ce n’est dévastatrice."

*Eh merde* Akane detestait les.. "bilans médicaux". C'était chiant à mourir, et les docteurs vous parlaient comme à des demeurés. M'enfin bon, vu qu'elle n'avait rien d'autre à faire, comme tous les autres jours, autant y aller maintenant. Elle parcourut quelques couloirs, traversa une cours, et se retrouva devant la porte de l'infirmerie. 8h40. Et l'infirmerie ouvrait, d'après le panneau, à 8h00. *Quel bande de cons.. Comme si on allait s'pointer à 8h00...*.
D'un geste brusque, elle ouvrit la porte.

Médecin de l'Institut Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 12/07/2008

Dans l'institut zéro, dans la chambre du Docteur Tatcher plus précisément, Los de son prénom, un mince filet de la lumière du jour taquinait le doux visage de celui ci. Ses cheveux blonds décolorés d'une drôle de façon était en bataille comme d'habitude. Un réveil posé sur une petite table de chevet blanche ressemblant à une petite boule de poil avec de grands yeux noirs s'agita pour enfin crier d'une voix aigu :

- Lève toi gros flemmard ! Lève toi ! Lève Toi ! Lève toi gros flemmard ! Lève toi ! Lè...

Le réveil n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il volait à travers la pièce suite à un violent coup de la part de Los. Il marmonna des mots incompréhensible au sujet de cet "saleté de réveil à la noix" avant de tirer ses draps immaculés et d'atterrir bizarrement sur des chaussons argentés. Il se dirigea alors vers la salle de bains attenante à sa chambre. Il se regarda dans la glace en baillant et se mit à se brosser les dents. Il passa sa main dans ses cheveux et entreprit de mettre son pantalon, la brosse à dent dans la bouche. Ce qui devait arriver arriva, Los tituba puis s'écroula par terre, une jambe dans un slim d'un noir d'encre. Il grommela puis finit de s'habiller calmement avec un tee shirt moulant rayé noir et gris.

Los attrapa une petite bouteille de jus d'orange et entreprit de se diriger vers l'infirmerie tout en buvant de petites gorgées. Il poussa la porte et rencontra une résistance. Il n'avait pas appuyer sur la poignée -_-. De ce fait il bascula et renversa un peu de son jus d'orange sur son tee shirt. Il tapa du pied et se mit à pester contre cette "satané bouteille" et de cette "porte à deux balles". Il continua à grommeler et pénétra dans l'infirmerie qui sentait fraichement la javel et qui irritait les narines. Il enleva son tee shirt tremper pour le balancer sur la chaise de son bureau puis entreprit d'enfiler sa blouse blanche. Il ne la boutonna pas de ce fait l'on pouvait apercevoir ses abdominaux. Il salua Kanashi Jinri et s'affala sur la chaise de son bureau, posa ses pieds sur son bureau et entreprit de finir sa bouteille de jus d'orange à moitié vidée.

- Nan, j'irais pas.
- Tu iras, gamin, ou je viendrais te chercher par la peau du...
Yuuna fronça les sourcils, fixant le scientifique qui, cinq minutes plus tôt était venu sonner du clairon dans le dortoir des Chimères mâles, leur annonçant qu'ils devaient tous passer un examen à l'infirmerie à cause d'un soi-disant virus. La chimère-chat avait protesté, vu qu'il se portait comme un charme et qu'il détestait l'odeur de l'infirmerie. Le scientifique était à présent à côté de son lit en essayant de le convaincre d'en sortir et d'aller sagement se faire examiner. Il avai été plutôt gentil jusque là, mais le garçon savait que ça n'allait pas durer. Quand le scientifique ouvrit la bouche, l'air furieux, Yuuna le coupa avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit :
- C'est bon, j'irais à votre truc mais foutez-moi la paix.

Je demanderais aux infirmiers si tu as été, menaça l'autre. Yuuna l'ignora, sauta du lit et ouvrit son placard. Après que le scientifique soit partit, qu'il ait mit ses vêtements, il se rendit dans la salle de bain chimérienne pour se brosser les dents, les cheveux et tout le bazar. En se coiffant, il laissa tomber son dentifrice à qui il manquait le bouchon, ne le ramassa pas tout de suite et oubliant qu'il était par terre, marcha dessus en se déplaçant. La moitié du liquide pâteux et bleu sortit du tube et le garçon jura silencieusement. Après avoir nettoyé les dégâts, il retourna dans le dortoir pour ranger ses affaires dans le fond de son placard entre une vielle chaussette ~~puante~~ oubliée et sale et une visière noire avec un chaton blanc dessus qu'il n'avait jamais mit. Il ramassa un slip poussiéreux qui trainait sous son placard. Vous savez, un slip léopard... pas le genre de trucs que Yuuna porterait. Soit un de ses compagnons chimériens l'avait perdu, soit l'avait balancé là exprès parce-que c'était un cadeau de noël qu'il ne voulait absolument pas porter. La chimère-chat ne se demanda même pas ce qu'il fallait en faire, il lança le sous-vêtement sur le lit de son voisin de lit qui le refilerait à son voisin de lit et ainsi de suite jusqu'à ce que le slip retrouve son propriétaire. C'est toujours mieux que de mettre une annonce devant la porte du dortoir, la photo du slip au dessus du texte : "TROUVE SLIP LEOPARD PERDU, DEMANDEZ A YUUNA POUR LE RECUPERER". Le garçon s'empara d'une brique de lait bien cachée au fond de son placard (il a sa réserve personnelle, huhu). Il n'avait pas faim mais il ne disait jamais non pour boire du lait.

Sur le chemin de l'infirmerie, il croisa un scientifique qui jeta un coup d'oeil désapprobateur à ses pieds nus.
- Et, va-nu-pied, tu vas où comme ça ? demanda-t-il d'un air moqueur. La chimère-chat regarda à son tour les chaussures de cuir, très moches de l'humain et répondit d'un ton neutre :
- J'préfère encore marcher pieds-nus plutôt que d'avoir des chaussures comme vous.
Yuuna évita de justesse la claque qui lui était destinée et détala, au cas où l'homme tiendrait absolument à lui en coller une. Il sentit l'odeur de médicament de l'infirmerie et fit la grimace, son nez le chatouillait déjà. Mieux vallait ne pas éternuer au cas ou un des médecins se demanderait s'il n'avait pas un rhume. Autant ne pas passer d'autres examinations inutiles en plus. Il poussa d'un coup de pieds la porte de l'infirmerie, les mains dans les poches et l'air boudeur. Il jeta un coup d'oeil autours de lui pour voir qui était déjà là. Le doc' Kanashi Jinri, Los et une fille chimère qu'il ne connaissait pas. Après avoir lancé un "Bonjour" presque inaudible, se fichant de toute façon de qui pouvait l'entendre et s'assit sur un des lits qui peuplaient l'infirmerie, ramena ses jambes vers lui et posa sa tête sur ses genoux, les oreilles couchées en arrière montrant son mécontentement.