| | | ~ Aba Mermaid ~ |  |
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Aba Mermaid
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| Sujet: ~ Aba Mermaid ~  Mar 24 Juin - 18:17 | |
|  Tic, Tac, Tic, Tac.
Plus aucun bruit. Rien ne semblait perturber le silence de la salle. Elle était vide, ce vide juste comblé par une jeune femme sur la table. Elle était nue, complètement nue. Ses longs cheveux bruns dégoulinaient sur les bords de table. Elle était seule, enfin plus pour longtemps. La porte de la salle s’entrouvrit. Un brin de lumière du couloir pénétra dans la pièce et illumina la jeune femme. Elle était toujours endormie. Non, elle ne semblait pas en plein sommeil, ses poumons ne respiraient plus, son souffle n’était plus apparent. Elle n’était ni vivante ni morte. Elle restait là. Passant par la porte, un professeur entra dans la pièce vide. Il était grand est ses pas résonnèrent sur le carrelage du la pièce. Sa marche se fait sûre et enthousiasme. Il s’approchait de plus en plus du corps nu. Derrière lui, une petite femme le suivait. Contrairement au professeur, ses jambes vacillaient et sa marche se fait beaucoup moins sûre. Elle s’arrêta net, comme si elle ne voulait pas approcher la femme nue. Le professeur continua sa marche jusqu’à se cogner contre la table. La femme nue ne bougeait toujours pas. Le silence régnait encore dans la pièce. Le professeur contourna la table et s’arrêta devant une table qui roulait. Sur celle-ci se trouvait de nombreux instruments. Le professeur en prit un et regarda la vue de la jeune femme. Sa pupille était totalement inactive. Un point positif à l’expression du visage du professeur. Il posa sa main sur le genou de la jeune femme, aucune réaction. Bien. L’assistante resta là plantée, les deux pieds ancrés dans le sol. Elle était d’une utilité remarquable.
Quelques minutes, après, le professeur adressa quelques mots à son assistante. Il fallait qu’elle s’éloigne. Sans se faire prier, elle le fit. Ses petits pieds reculèrent sur le sol bruyant de la salle. Le professeur posa de nombreux électrochocs sur le corps de la femme nue. Il s’installa dans un fauteuil qui se trouvait en face d’une immense machine : elle faisait au moins deux mètres de haut et demi. Le professeur prit une respiration, son front perlait. A ce moment-là, on pouvait voir que lui non plus n’était pas très à l’aise. Il activa une, deux puis trois manettes. Il pointa son doigt sur le bouton de marche. Ce doigt tremblait ce qui montrait l’état d’esprit du professeur. Il savait très bien que son échec serait irrattrapable et que ce serait perdre une Illuminadore, et ce n’était plus envisageable. Il se décida enfin à appuyer. A peine une seconde plus tard, le corps nu se mit à convulser sous les électrochocs. Il fallait que la jeune femme ouvre les yeux. Un, deux, trois minutes. Rien. Le professeur commençait à paniquer. Il ne savait pas pourquoi elle restait inerte, il fallait qu’elle vive. Le professeur la regarda et appuya une ultime fois sur le bouton. Elle ouvrit enfin les yeux. On put voir ses beaux yeux verts parcourir la salle. Le professeur esquissa un sourire absolument significatif. Il avait réussir à créer sa première Illuminadore. Quant à la stagiaire, elle tourna de l’œil à l’instante. Quelle petite nature. Le professeur se dirigea vers la jeune femme. Ses membres était trop engourdis pour qu’elle puise se tenir debout. Il était 23.23, le 21 juillet 2002. C’était sa première Illuminadore, comme il était fier. A présent, il fallait lui trouver un prénom. Le professeur y avait déjà réfléchi : Aba. C’était un petit nom simple sans aucune prétention. Il fallait aussi lui trouver un nom de création. Comme elle n’avait pas de famille, il fallait lui trouver un nom de création. Ses longs cheveux bruns qui dégoulinaient le long de la table eurent un déclic chez le professeur. Etant petit, il était fasciné par les sirènes et leurs beaux cheveux. C’était le seul moment où il pouvait se l’avouer. C’est comme ça que la jeune femme nue eut un nom et prénom : Aba Mermaid.
Les jours après la création d’Aba furent de plus en plus chauds. La jeune femme restait dans l’Institut pour que son corps soit apte à marcher, à courir et à se nourrir. Aba avait un physique des plus beaux que l’Institut n’avait encore jamais vus. Elle avait un petit nez fin et ses yeux verts reflétaient le sentiment de joie. Le professeur qui l’avait créé gardait toujours un œil sur celle qu’il avait qualifié de sirène. Il savait que ce serait son travail de lui enseigner les matières fondamentales. Aba semblait assez docile aux conseils de ses professeurs. Pourtant, elle voulait une chose. Elle aimerait sortir. Sentir le vent balayer ses cheveux, sentir ses pieds épouser la terre fertile. Elle voudrait sortir, mais son professeur – celui de sa création – ne lui donnait pas la permission. Il disait qu’il fallait d’abord qu’elle fortifiât son corps frêle.
Pendant les semaines, Aba apprit à marcher. Elle savait certes marcher, mais peu de temps. Il fallait donc que ses muscles se fassent à la distance. Mais le plus important était d’abord de trouver des vêtements pour Aba. Cette dernière se rendit avec son professeur dans une des innombrables salles de l’Institut. Là-bas, une humaine l’y attendait. Elle lui avait sorti de nombreuses tenues. Bien qu’Aba ne soit pas très développé niveau esthétique, elle ne trouva pas vraiment ce qu’elle recherchait. Des boots, des jeans ultra moulants, des robes longues. Non, Aba ne voulait pas ça. L’humaine, désespérée comme le professer d’Aba, lui laissa l’accès à l’immense armoire. Dans cette dernière, des milliers et des milliers de vêtements étaient entassés. Aba regarda tout, ses yeux verts étaient émerveillés. Puis, tout d’un coup, son regard se porta vers un petit short blanc avec un tunique-débardeur aux couleurs de la mer. Aba la désigna de ses fins doigts. L’humaine lui donna et elle alla l’essayer. Lorsqu’elle sortit de derrière le paravent, elle esquissa un sourire. C’était exactement ce qu’elle voulait. Aba aimait choisir ce qu’elle voulait, elle détestait qu’on le fasse à sa place.
A la sortie de chez l’ « habilleuse », Aba se regardait dans le miroir à chaque fois qu’elle en croisait un. Ce n’était pas qu’elle aimait s’admirer, elle n’était pas vraiment très sûre d’elle. Son professeur lui fit maints et maints compliments sur sa nouvelle tenue. Aba était fier de lui plaire. À présent, son éducation allait pouvoir commencer.
C’était un soir de décembre, voilà maintenant presque six moins qu’Aba avait été créée. Elle n’était pas encore apte à sortir seule dehors. Il fallait d’abord qu’elle apprenne de nombreuses choses. Son professeur allait commencer son enseignement. Il commençait par la langue. Oui, Aba ne parlait qu’avec des onomatopées. Il fallait tout lui apprendre. L’enseignement de la langue la barbait un peu, mais il le fallait. Selon son professeur, elle devrait savoir parler et écrire si elle voulait sortir un jour. Aussitôt dit, aussitôt fait, Aba essaya de s’intéresser à l’enseignement de la langue ce qui ne fut pas tâche facile.
Après deux ou trois ans, Aba savait parler parfaitement et écrire avec une très belle écriture. Pourtant, souvent, elle aurait voulu sortir pour voir le coucher de soleil au lieu de rester enfermée dans l’Institut. Lorsque son professeur lui dit qu’elle avait acquis les bases, elle pensait pouvoir sortir. Raté. Il fallait qu’elle apprendre autre chose. Aba se sentit quelque peu idiote à faire des Mathématiques toute la journée, alors que dehors le vent frémissait à travers les arbres. Les mois se suivaient et Aba ne pouvait toujours pas pointer son nez à l’extérieur. Son intelligence ne faisait pas du tout. Son professeur sut tout de suite que son Illuminadore développerait des pouvoirs psychiques développés. Pour le moment, l’enseignement de la Science et vie de la Terre était ce qui intéressait le plus la jeune femme. Aba s’intéressait beaucoup à la vie des animaux. Elle semblait se sentir proche d’eux. Oui, elle se posait souvent une question : qui était-elle ? Elle avait été créée, sans aucun but à part être regardée de près. Elle aimerait savoir ce qu’elle faisait, mais surtout ce que l’on attendait d’elle. Pour le moment – par manque de volonté – Aba ne posa aucune question, elle continuait. Dix années étaient passées depuis sa création, et toujours rien. Aba savait qu’elle était une Illuminadore et qu’elle devait développer des pouvoirs psychiques mais rien. Elle n’avait strictement rien développé du tout. Son professeur savait que cela ne devait venir que plus tard, mai Aba ressentait un manque de confiance en elle. Pourtant, elle avait tout pour être sûre d’elle. Son physique était angélique, oui il n’y avait rien à changer. Ses longs cheveux bruns rendaient ce visage bien sombre mais ses yeux lui donnaient un instinct de prédatrice. Oui, elle semblait proche de la nature. Elle n’usait point de la parole. Aba ne cherchait qu’à dire des choses intéressantes, elle n’aimait pas parler pour ne rien dire.
Dernière édition par Aba Mermaid le Mar 24 Juin - 18:26, édité 3 fois | |
| | | | Aba Mermaid
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| | Sujet: Re: ~ Aba Mermaid ~ Mar 24 Juin - 18:18 | |
| [LE LECTEUR BUGUAIT, DESOLE] Sa onzième passée au sein de l’Institut commençait. Aba n’avait toujours pas eu le droit de sortir. C’étai très ennuyeux de rester ici alors qu’elle voyait des gens dehors. Pour qu’elle se sente un peu moins abandonnée, son professeur lui fit une surprise. Lorsqu’elle se réveille d’une petite opération, elle fit au creux de son dos une bulle d’eau. Oui, son gentil professeur venait de lui faire un magnifique cadeau. Elle se sentait encore plus proche de l’eau, comme si elle y était née.
C’était une journée chaude d’été lors de la douzième année qu’Aba passait à l’Institut. Aba était dans la même salle, seule. Elle était recroquevillée dans un coin pour avoir un peu de fraicheur. Elle entendit des bruits de pas résonnés dans le couloir principal. De cette chaleur, personne ne bougeait vraiment. Alors que l’homme qui marchait semblait presser. Aba pensait qu’il allait rejoindre une femme avec qui il avait envie de coucher. Mais, ces pas s’arrêtèrent devant la porte, Aba releva la tête et vit la poignée de la porte s’abaisser. Qui était-ce ? Pour éviter la chaleur des lampes, Aba avait plongé la pièce dans un noir complet. Avec ses petits yeux, Aba ne réussit pas à distinguer la silhouette qui se formait. L’intrus alluma la lumière. Aba se la prit en plein dans la face, elle faillit rétorquer mais vit que c’était le professeur, son professeur. Ses yeux étaient excités et une petite lueur se lisait dans ses yeux. Aba se leva. Il la prit dans ses bras. Quelle sensation bizarre. Sentir la chaleur d’un homme contre sa peau. Sentir son souffle parcourir son cou frêle. Aba n’avait jamais vu son professeur faire cela, pourquoi maintenant ? Pourtant, il était bien inférieur à elle, Aba le savait. Il était humain, elle était Illuminadores. Sa race était bien plus inférieure que celle d’Aba. Pourtant, elle ressentait en lui un réconfort. Il n’était pas comme tous les autres professeurs. Il avait porté une attention tout particulière à la jeune femme. Au sein du centre, ce n’était qu’avec lui qu’Aba avait trouvé un minimum de vie sociale. Aba ne pouvait pas s’échapper de l’étreinte qu’ils formaient. Pourtant, c’est lui qui le fit. Il prit les épaules d’Aba et dans ses mains et la regarda droit dans les yeux.
|Professeur| Aba, il fait chaud dehors. Les gardes sont dans leurs cahutes. On peut sortir, s’en aller loin, tous les deux.
|Aba| Mais…enfin. Tu le sais. On ne peut pas.
|Professeur| Si, j’ai étudié les plans de l’Institut. Je sais par où on doit sortir. Suis-moi, s’il te plait Aba.
|Aba| Tu…enfin…tu veux qu’une Illuminadores et un Humain partent ensemble ? Est-ce possible ?
|Professeur| Oui, Aba. On arrivera à partir avant qu’ils se rendent compte de notre absence.
|Aba| Mais…euh. Il pourrait nous…
|Professeur| S’il te plait Aba.
|Aba| On y va, alors.
Pour la première fois de son existence, Aba allait sortir. Elle esquissa un sourire à son professeur. Il sembla lui illuminer les yeux. Que ressentait-il pour Aba, voilà une question qui resterait sans réponse. Le professeur prit la main d’Aba et ils commencèrent à courir. Les couloirs de l’Institut étaient très longs mais aussi tous identiques. On pouvait facilement s’y perdre. Mais le professeur n’hésita pas une seule seconde lorsqu’ils devaient tourner ou même monter un escalier. Tous ces couloirs étaient vides. On entendait un silence troublé par les bruits de pas des deux jeunes gens. Les cheveux de la jeune Aba volaient au vent. Le professeur s’arrête net devant la porte qui les mènerait dehors. Il regarda. Les yeux bleus de l’Humain étaient splendides. A chaque sourire d’Aba, ils devenaient encore plus étincelants. Ils mirent un pied dehors. Pour la première fois, Aba sentit le peu de vent caresser son doux visage. Elle sentait sous ses pieds nus la chaleur de la terre. C’était la première fois qu’elle voyait les arbres autrement par une fenêtre. Les couleurs vues de l’extérieur étaient bien plus éclatantes. Le bleu était plus beau, le vert plus vert. C’était magnifique. Aba vit que le professeur s’était arrêté et qu’il la contemplait. Le professeur savait à quel point, elle avait tenu à être dehors. C’était à présent chose faite. Mais le temps était contre eux. Mais au fait, depuis quand le temps signifiait quelque chose pour Aba ? Étant donnée sa race, elle serait immortelle et ne verrait jamais le temps passer, contrairement à son professeur. Ce dernier resserra l’étreinte de leurs deux mains. Ils couraient. Cette fois ci, le vent qui flouait la vision d’Aba fut plus fort encore. Elle sentait l’odeur des fleurs qui s’échappaient avec le vent. Que c’était bon de sentir autre chose que les produits chimiques utilisés dans l’Institut. Courir. Aba n’en avait pas l’habitude. Pourtant l’envie de son professeur de partir semblait lui donner des ailes. Mais le plaisir ne fut que de courte durée. Le professeur s’arrêta net. Il intercepta Aba pour éviter qu’elle ne lui fonçât dedans. Il la serra fort dans ses bras. Aba ne comprit pas tout de suite. S’ils ne devaient pas se faire prendre par « The Director », ils devaient courir encore plus vite. Pourtant, le professeur la serrait encore plus fort dans ses bras. Avec le peu de force qu’elle avait, Aba réussit à s’en détacher.
|Aba| On doit continuer de courir.
|Professeur| C’est trop tard.
Trop tard…mais pourquoi ? Aba regarda autour d’elle. Elle comprenait à présent. Une armée des membres de l’Institut étaient dans leurs avions avec leurs regards droits sur les deux. Aba ouvrit de grands yeux. Comment cela était-il possible ? Ils n’avaient pourtant fait quasiment aucun bruit, ils n’avaient point parlé. Aba reposa son attention sur le professeur. Ce dernier regardait Aba avec un regard triste. Il avait échoué dans sa dernière mission. Dans sa vie, il en avait eux trois. La première était de former une Illuminadores : Aba était parfaite ~ mission accomplie. La seconde fut de lui enseigner les bases pour qu’elle vive intelligente ~ mission accomplie. La troisième avait été d’être heureux avec l’élue de son cœur. Malheureusement, le professeur s’amouracha de sa création. Il aurait mieux fait de trouver une humaine qui exerçait un métier dans l’Institut. Il aurait été heureux, et il aurait même eu des enfants. « Fatum » n’en avait pas décidé ainsi. A vrai dire, Aba aussi avait ressenti quelque chose pour lui, quelque chose de différent. Mais à présent, qu’allait-il leur arriver ? Aba s’approcha de son professeur, et le prit dans ses bras. Lui, il la serra fort dans ses bras, comme si c’était l’ultime fois. Un avion plus gros que les autres arriva en faisant un capharnaüm pas possible. C’était celui de « The Director ». Aba ne voulait même pas le regarder. Elle entendit juste un son. C’était le son de la voix du « Director ».
|Director| Un Humain et une Illuminadore ensemble. Ce serait de la pure folie. Vous savez très bien que je suis totalement contre. Votre rêve de partir ensemble dehors est réduit à néant…pour l’éternité.
A la fin de sa phrase, Aba entendit une détonation sourde. Un coup de feu partit en direction du professeur. Elle n’eut même pas le temps de le protéger, qu’il était blessé juste au-dessus du cœur. Il reposait tout son poids sur Aba. Bien trop maigre et frêle, elle le posa par terre. Elle voulait venir près de son visage, mais elle en fut empêcher. Elle ressentit une douleur à travers elle. Elle ressentit un pic lui traverser le cœur. Elle n’avait pourtant aucune égratignure sur son corps, d’ailleurs, il lui était impossible de mourir. Elle ne savait pas ce que c’était. Elle n’avait jamais souffert autant. Elle tenait sa tête dans ses mains, c’était insupportable. Pourtant, Aba voulait regarder une dernière fois les beaux yeux bleus de son trop cher professeur. Mais elle n’arrivait pas à bouger. Elle entendit une simple voix arriver jusqu’à ces oreilles. C’était la sienne, celle du professeur. Il n’était donc pas encore mort.
|Professeur| Aba, tu viens de découvrir..ton…ton premier pouvoir psychique. Tu peux ressentir ce que les autres ressentent. En ce moment, tu ressens à quel point je souffre. Je ne souffre pas de ma blessure, je souffre de ne pas pouvoir rester…à tes côtés.
Tout ce que son professeur disait restera graver à jamais en Aba. Elle avait enfin accès à ses pouvoirs psychiques. Mais le plus important ne se trouvait plus là. Elle réussit à se hisser jusqu’à la tête de son professeur. Elle le regarda dans les yeux. Le vert de ses yeux et le bleu de ses yeux à lui étaient les couleurs préférées d’Aba. Elle s’approcha de lui, prêt, encore plus prêt. Elle posa ses douces et pulpeuses lèvres sur celle de son professeur. Elle sentit qu’il ne lui restait plus que quelques minutes à vivre. Elle voulait qu’il gardât à jamais son souvenir. Lui ne quitterait jamais le cœur de la jeune Aba. Jamais, il ne partira. Aba sentait que son pouls ralentissait. Il n’avait plus beaucoup de temps. De l’eau monta aux yeux d’Aba. Mais qu’est-ce que c’est ? C’étaient des larmes. Elle avait appris ce que c’était dans un livre qu’elle avait lu au sein de l’Institut. Elle les laissait couler le long de ses joues. Elle ne savait pas ce qu’elle allait faire sans…lui. Elle voulut ajouter quelque chose, une ultime chose. C’était fini. Ses yeux se fermèrent, son cœur cessa de battre à tout jamais. Pour la première fois depuis son existence, Aba regarda droit dans les yeux « The Director ». Son regard était haineux.
|Aba| Vous l’avez tué ! Sale ordure ! Je vous mé…
Aba n’eut pas le temps de finir ce qu’elle voulait dire. Une flèche lui arriva dans le bras droit par lequel elle tenait encore la main de son professeur défunt. En fait, elle venait d’être endormie. Ils voulaient tous qu’elle se calme et qu’elle oublie cette fâcheuse histoire. Mais Aba n’oublierait pas, elle ne l’oublierait jamais.
Des semaines et des semaines passèrent, Aba était toujours inconsciente. « The Director » et toute sa clique ne voulaient pas prendre le risque qu’elle fasse une rébellion. Il fallait les garder calmes et sans histoires. Aba ne pouvait que les aider à être plus belliqueux.
Enfin, ils se décidèrent à réveiller Aba. Lorsqu’elle ouvrit ses yeux, elle revit l’image de son professeur. Elle ne l’oublierait jamais. De nombreux jours passaient, mais Aba ne voulait pas mettre un pied dehors même si elle y était autorisée. Tous ses souvenirs n’étaient pas assez enfuis. Il fallait qu’elle laissât le temps passer. C’était la seule chose qu’elle pouvait faire.
Une année passa, et le souvenir de son professeur était encore bien trop frais. Mais se décida tout de même à sortir. Elle attacha ses cheveux en queue et courut. Le plus vite possible. Ce jour-là, avec lui, elle aurait du courir encore plus, encore plus vite. Elle n’arrivait plus à s’arrêter. Elle passa devant un lac, un merveilleux lac. Le soleil se reflétait sur l’eau. C’était une vue magnifique qui décida Aba à s’arrêter. Elle enleva ses vêtements et partit se baigner. Quel bonheur de sentir l’eau couler sur tout son corps. Le frais de cette eau coulait à présent dans les longs cheveux bruns de la jeune femme. C’était magnifique. Elle plongea la tête sous l’eau. Elle essaya de…oh. C’était donc ça. Elle réussit à respirer sous l’eau. Elle n’avait pas besoin de prendre sa respiration. Aba était un poisson. A présent, elle sut pourquoi elle avait une bulle dans son dos. Son trop cher professeur savait qu’elle avait le don de respirer sous l’eau. Aba en fut comblée, même si de repenser à lui fit mal.
Les semaines passèrent. Aba resta quelques jours dans la forêt. Bien qu'il fut courts et peu évidents, ces jours-là furent les meilleurs de la triste création d'Aba. Pendant tout le temps où elle était à l'Institut, elle n'avait pas vécu ainsi. Elle semblait tout le temps traquer par les physiciens qui voulaient les avoir à la porter de la main. C'était insupportable de se sentir tout le temps épier. Malheureusement, les quelques jours furent vite interrompus. Quelques membres de l'Institut se mirent à la recherche de l'Illuminadores. Cet être-là éétait bien trop important pour qu'ils le laissent ainsi vaguabonder dans la nature. Aba ne chercha même pas à se défendre pour rester dans la forêt, à quoi cela aurait servi vu qu'ils étaient bien plus nombreux qu'elle ? Les jours suivants passaient, Aba restait dans l'Institut. Elle ne voulait croiser personne. Le souvenir de son professeur était encore bien trop présent pour qu'elle ne quitte cette pièce, la pièce de sa création. Mais Aba regardait toujours l'extérieur. Elle savaitqu'elle allait y retourner. Mais quand ? Pour qui ? Allez savoir.
♪ Parce que j'en ai les larmes aux yeux
Que nos mains ne tiennent plus ensemble
Que moi aussi je tremble un peu
Parce que je n'vais plus attendre
Est-ce qu'on va reprendre la route
Est-ce que nous sommes proches de la nuit
Est-ce que ce monde a le vertige
Est-ce qu'on sera un jour punis
Est-ce que je rampe comme un enfant
Est-ce que je n'ai plus de chemise
Et c'est le Bon Dieu qui nous fait
Et c'est le Bon Dieu qui nous brise
Parce que rien ne peut arriver
Puisqu'il faut qu'il y ait une justice
Je suis né dans cette caravane
Et nous partons, allez viens
Parce que ma peau est la seule que j'ai
Que bientôt mes os seront dans le vent
Je suis né dans cette caravane
Et nous partons, allez viens ♪
Dernière édition par Aba Mermaid le Jeu 26 Juin - 20:08, édité 1 fois | |
| | | | Râ
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| | Sujet: Re: ~ Aba Mermaid ~ Jeu 26 Juin - 20:01 | |
| Fiou
*a ENFIN finit de lire xD*
Bon bon bon, moi je vois pas trop de soucis ! =D !
Par contre, étrange qu'elle vive dans la forêt.. je suis pas sûr que l'institut l'aurait laissé faire O_o J'pense que même si elel était partie en cachette, ils s'en seraient rendu compte et l'aurait fait chercher. C'est une Illu, apres tout donc... je sai spas , ce point me chagrine un peu ^^' | |
| | | | Aba Mermaid
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| | Sujet: Re: ~ Aba Mermaid ~ Jeu 26 Juin - 20:03 | |
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| | | | Aba Mermaid
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| | Sujet: Re: ~ Aba Mermaid ~ Jeu 26 Juin - 20:18 | |
| C'est mieux ma tite Aba =D !
Dernière question : un rang particulier que tu veux ? lol.
Sinon, te voila VALIDEE ^^ | |
| | | | Aba Mermaid
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| | Sujet: Re: ~ Aba Mermaid ~ Ven 27 Juin - 19:45 | |
| Comme convenu sur Msn, Te voila Gérante du parc 8D ! | |
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| | Sujet: Re: ~ Aba Mermaid ~ | |
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| | | | | | ~ Aba Mermaid ~ | |
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