Maeglin Natzuko -chimère tigre [Fini]

.†. Identité.†.

• NOM : Natzuko
• PRÉNOM(S) : Maeglin
• SURNOM : A vous de lui en trouver un quand vous le connaîtrez meiux.
• DATE DE NAISSANCE : Disons qu’il n’a pas eu l’occasion de demander aux scientifiques quel jour ils l’ont créé. De par son signe astrologique il serait né en mai ou en juin, disons plutôt en mai.
• AGE : On le situerait vers les 16,17 il n’a pas le physique d’un adolescent mais encore moins celui d’un adulte
• SIGNE ASTROLOGIQUE : Il paraîtrait qu’il est du signe des gémeaux. (vous comprendrez plus tard pourquoi).
• AGE AUQUEL VOTRE PERSONNAGE EST ARRIVE A L'INSTITUT : . Il y est né.
• ANIMAL MÊLÉ AVEC VOTRE PERSONNAGE : Tigre de Sibérie.

• NATIONALITÉ : Mettons japonais puisque le scientifique responsable de son cas était japonais
• LIEU DE NAISSANCE : Dans une éprouvette, dans un laboratoire de cet endroit
• LIEU DE VIE : //

• FAMILLE : Un frère…

.†. Petits Détails Importants Ou Pas.†.

• RACE : Chimère
• ANNÉE : Disons que cela fait une quinzaine d’années qu’il est là, le traitement qui lui a été administrée ne permet pas de savoir exactement quel âge il a et donc depuis combien de temps il est là.
• POSTE : //
• MATIÈRE(S) PRÉFÉRÉE(S) : Les mathématiques sont une douce mélopée à ses oreilles. Mais ce qu’il préfère c’est la natation.
• MATIÈRE(S) DÉTESTÉE(S) : Tout ce qui peut avoir rapport à la science en rapport avec les animaux.
• NOMBRE DE PIERCINGS : Aucun.
• COULEUR DE CHAUSSETTES : Noires ou bleues..
• LE PRÉNOM QU’IL N’AURAIT JAMAIS VOULU PORTER : Celui du scientifique responsable de son cas. Quel était ce prénom il n’en sait rien, peu importe il le hait.
• POSITION DANS LAQUELLE IL DORT : Toujours sur le côté gauche en prenant bien toute la place.
• LUNETTES OU VERRE DE CONTACT : //
• COULEUR PRÉFÉRÉE : Le noir et le blanc, c’est contrasté, c’est plus beau…
• SAISON PRÉFÉRÉE : Hiver
• SAISON DÉTESTÉE : Printemps
• NOMBRE DE RELATION(S) SÉRIEUSE(S) : Aucune
• UNE MAUVAISE HABITUDE : Poser les doigts de sa main gauche sur sa bouche. Ou simplement demeurer ainsi les doigts posés sur la joue gauche quand il réfléchit.

.†. Descriptions Physique Et Mentale .†.

(Vi des descriptions un peu courtes mais l’histoire m’a pompé toute mon isncpi^^)
• DESCRIPTION PHYSIQUE : On en peut pas dire que Maeglin soit d’un physique très original, il a le physique de tous les adolescents, un peu mince, plutôt grand, avec des muscles qui se développent bien. Maeglin a un visage qui fait toute la différence. Plutôt fin, taillé avec soin, ses yeux d’un violet intense sont magnifiques, ses cheveux noirs rebiquent un peu, et le jeune garçon les porte coupés courts. Sinon rien de très particulier il faut l’avouer, il a la peau assez pâle et en même temps un peu comme s’il un feu éclairait son visage. Il a sur tous le corps des rayures noirs, le tigre quoi. Disons par contre que pour le sourirre les crocs c’ets pas l’idéal, mais n’étant pas du’n naturel à sourire ce problème ne complexe nullement Maeglin. Les griffes ? Bah suffit de les rentrer ça vous fait des ongles normaux^^. Revenosn à ses yeux : ceux-ci sont lourds d’émotions, on voit là le regard d’un jeuen garçon qui a vécu trop d’horreurs trop jeunes. [/b][/color]
• FAÇON DE S’HABILLER : Pour commencer Maeglin a une habitude vestimentaire très simple toujours couvrir, les bras et les jambes, aussi bien en hiver qu’en été. Pour la bonne raison qu’il ne veut pas qu’on voit ces rayures de tigres, il ne veut pas les voir lui-même, trop de mauvais souvenirs… Pour le haut il met toujours une veste par-dessus une chemise sans manches, au niveau des couleurs, du blanc, du noir ou du bleu, jamais de trucs jaune ou vert clairs, et surtout pas rouge. Pour le bas, toujours un pantalon en tissu fin pour être à l’aise généralement noir ou bleu foncé. Et toujours une chaîne au cou (toujours la même), cachée par le col de chemise.
• PARTICULARITÉ PHYSIQUE : Des particularités physiques du tigre : les rayures sur tout le corps sauf sur le visage, les mains et les pieds. Les crocs, les griffes rétractiles. Et les facultés sensorielles du tigre autrement dit un bon odorat, une bonne vue dans l’obscurité, et c’est un bon nageur.


• DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE : Maeglin est un savant mélange on peut le dire. Un peu dépressif quand il repense au passé, un peu solitaire, un peu sociable, un soupçon d’amabilité. Il a un peu de mal vis-à-vis de son impuissance par rapport à ce qui s’est passé autrefois il a donc un peu peur de se rapprocher de quelque qu’un de lui promettre de le protéger. Il n’est pas méchant, juste un peu réservé. Ni passif, ni actif, il a ses temps de repos, ses temps d’action, néanmoins il est toujours très calme, jamais pressé sans pour autant devenir une limace^^.
• AIME / AIME PAS / VILAINE MANIE : Maeglin déteste la vue du sang, qu’on lui parle du passé, des choses de ce genre. Ce qu’il aime pour contraster c’est nager, penser au petits bonheurs rares du présent.
• COMPORTEMENT ENVERS LES AUTRES : Disons qu’il n’est pas du genre à sauter sur tout le monde pour se faire des copains ,ce serait plutôt l’inverse, il a passé la moitié de sa vie seul, c’est quelque chose qui ne s’oublie pas comme ça. Il n’est pas non plus du genre à hurler sur ceux qui l‘approchent, il ne recherche pas la solitude mais n’a pas non plus l’habitude du contact humain pardon chimèrien. Néanmoins si vous arrivez à sympathiser avec lui vous aurez droit à un de ses rares sourires et il s’ouvrira comme une fleur naissante. A ce moment là ce sera un très bon ami, de bon caractère.
• PARTICULARITÉ PSYCHOLOGIQUE : Une perte à un jeune âge ça laisse des traces mis Maeglin n’en est pas pour autant un fou furieux, il accepte ce que la vie lui a donné.

.†. Un Peu Sur Vous .†.

• VOTRE PRÉNOM OU SURNOM : J’ai tellement de surnoms que j’arrive pas à les compter^^
• AGE / DATE DE NAISSANCE : .
• COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? Bonne question^^
• AUTRE CHOSE A DIRE ? J’adore le concept, et le nouveau design est superbe même si l’ancien n’était pas mal non plus. Edit: saleté de limite de longueur de message^^)

.†. Histoire.†.

« Ils sont parfaits… L’opération est un succès… »

Mhhhh... Je me sens étrangement bien, je n’ai pas de notion d’existence. Et si j’essayais d’ouvrir les yeux. ? … Où suis-je ? Ou plutôt dans quoi suis-je ? C’est petit et long, c’est froid quand je touche, et c’est rempli d’un drôle de liquide. Pourquoi est-ce que je ne me noie pas ? J’ai du mal à voir dans cet endroit, mes yeux sont baissés vers le bas du caisson. Je vois s’agiter sous moi, deux membres longs, agités, mes jambes ? 2 tuyaux y sont raccordés, il y en a deux autres accrochés sur mon torse et j’en sens un dans ma nuque. D’où me viennent ces notions n’anatomie je ne sais pas… Cela me fait un peu peur, je m’entoure de mes bras, j’ai un corps frêle et petit. J’effleure de mes doigts ce qui me tient lieu de visage. Je ne ressens rien, aucun contact, le liquide m’entoure comme un manteau. Et si je levais les yeux ? Je n’ose pas trop, j’ai mal dans le cou, mais je ne peux rester ainsi… Je lève les yeux…

Je commence à m’habituer à ce liquide coloré, un peu bleuté. Je crois que je peux regarder autour de moi sans crainte. A présent je peux me le demandé : où suis-je ? La paroi est un peu floue, je ne vois pas bien, mais ce que je vois suffit à me figer dans ma prison de verre. Des trucs de métal qui clignotent, et font des bruits réguliers. Mais si ce n’était que ça. Je vois une sorte de surface dure, et dessus une sorte de créature qui me ressemble mais en bien plus grand. J’ai peur, il hurle, il se débat, d’autres créatures l’attrapent, le maintiennent contre la surface dure, l’attachent avec des cordons de métal. Il ne peut plus bouger. J’ai peur… Que vont-ils lui faire ? Pourquoi ? … Et plus terrifiant : suis-je le suivant ? Vont-ils m’attraper, me mettre sur cette table, m’attacher comme ils l’ont fait avec l’autre créature ? Voilà maintenant qu’une des créatures s’avancent et lui plante quelque chose dans le bras, la créature arrête de bouger. Pendant un temps qui me parut d’une longueur infini, ils sont penchés sur la créature, lui font quelque chose, mais je ne peux plus rien voir ils ont entouré l’endroit de quelque chose que je ne peux traverser de mon regard. Enfin ils retirent l’objet, je peux de nouveau voir ce qu’ils lui font. Je vois une des créatures secouer la tête de droite à gauche, la créature s’est réveillée, hurle, se débat mais les liens sont trop serrés. Je vois une des créatures prendre un autre objet, je n’ose pas regarder, un claquement sec et froid retentit. J’entends un dernier hurlement qui me glace les sangs. J’ose lever les yeux, je les vois détacher la créature, et l’emporter comme un vulgaire objet, un filet de sang coulant du crâne de la créature. Aucun signe de vie…
Combien de temps suis-je resté prostré au fond de mon caisson, terrorisé parce que je venais de voir ? Des heures peut-être je n’ai aucune notion du temps qui passe dans cette chose. Quoiqu’il en soit, je ne veux pas recevoir le même traitement que la créature. C’est alors qu’un visage apparaît légèrement déformée par la paroi de verre, l’une des créatures qui s’est occupée de l’autre créature. C’est donc ça un humain. Il me regarde fixement, je me fais le plus petit possible mais je sais qu’il me voit je n’entends pas ce qu’il dit mais je vois ses lèvres remuer.
« Il a l’air un peu nerveux, qu’en pensez vous docteur ? »
Je vois une femme le rejoindre, elle aussi me regarde fixement.
« Cela ne fait que quelques heures qu’il s’est réveillé, ce n’est encore qu’un bébé, docteur Natzuko... »
« Il n’a pas encore remarqué son jumeau… »Lança une autre voix.
« Cela ne saurait tarder » déclara tranquillement le docteur Natzuko, « rythme cardiaque ? »
« Tout à fait normal docteur, ils sont en pleine forme et le liquide est tout à fait justement dosé, pour leur assurer une bonne croissance semble-t-il... »
De cet échange je n’ai pas entendu une seule phrase, qu’ont-ils bien pu décider sur mon sort ? C’est avec soulagement que je les vois s’éloigner. Je suis de nouveau seul…

Je commence à me sentir plus calme. J’ose enfin relever les yeux et me fige la bouche ouverte, le liquide pénètre dans ma bouche mais je ne ressens rien. Je ne sais trop comment, je me retrouve dans ma position initiale celle dans la quelle je me suis réveillé, et face à moi… Comment n’ais-je pu ne pas le voir auparavant, il est vrai que mon attention a été focalisé par l’horrible scène qui s’était déroulé devant mes yeux. Je m’approche de la paroi vitrée, lentement, et ne peut retenir un sursaut. Un être de la même taille que moi, la même corpulence, l’air aussi désemparé que moi m’observe avec attention. Je ne me suis jamais vu mais je sens que lui et moi sommes pareils. D’un même mouvement nous levons notre bras, moi le gauche lui le droit et les posons sur la paroi qui nous sépare de l’extérieur, même si nous avons un écart de quelques centimètres entre nos parois respectifs je vois bien que nos deux mains ont la même forme, nous sommes la copie conforme l’un de l’autre. Et nous demeurons ainsi, la main « l’une contre l’autre » si on peut dire, nos regards violets ne se quittant pas. Mon frère…

Combien de temps suis-je resté à te regarder, ma main collée à cette paroi ? Pourquoi n’ai-je pas le droit de te rejoindre ? Je veux être à tes côtés, à deux nous pourrons les empêcher de nous faire quoi que ce soit. Mais je m’aperçois au fil du temps que quelque chose d’anormal est en train d’arriver. Au début je ne me suis rendu compte de rien mais à présent, je réalise, progressivement, ton physique échappe à ma copie, tu changes alors que je demeure le même, à part que du stade de nourrisson je suis devenu un peu plus grand. Progressivement, tu prends des dizaines de centimètres là où je ne prends que 1 ou 2 millimètres. Que se passe-t-il ? Ton corps se change, tu es couvert d’une fourrure, tes membres s’élancent se couvrent de poils. Ta main change… Non cher frère, reste comme moi, tu me fais peur sous cette apparence en changement constant. Ne m’abandonne pas. Que vont-ils nous faire si nous ne sommes plus les mêmes ? A chaque fois que je rouvre mes yeux d’une sieste d’une durée indéterminée, tu changes. Non tu ne me ressembles plus du tout, ta main… Tes yeux, où ets passé leur lueur violette, pourquoi sont-ils devenus jaunes, marron, noir ? J’ai peur… J’ai un mauvais pressentiment. Tu n’es plus un être comme moi, tu deviens un animal…

Que se passe-t-il, quel est tout ce vacarme ? Je sors de mon sommeil. Que font-ils ? Les voilà réunis autour de mon jumeau, le docteur Natzuko juste entre mon frère et moi, et glacé d’horreur je le vois remuer la tête de droite à gauche. Non pas encore, pas mon frère… Prenez moi moi, ne le touchez pas, pitié, ne le touchez pas, c’est le seul être qui me comprenne sans m’avoir jamais parlé. Je vois un des humains appuyer sur un bouton, que se passe-t-il ? Mon frère pousse un grognement, suffoque, le liquide qui l’entoure disparaît, coule du caisson. Il s’écroule déboussolé. Je le vois il ne me ressemble plus d’un pouce. C’est devenu un tigre. Il l’attache avec des chaînes, le tire jusqu’à cette fameuse table. Je suis crispé, collé à la paroi, j’ai peur. Non ne l’emmenez pas. Pas la table. Il le couche sur la surface et l’attache solidement. Je sais ce qui va se passer, j’hurle mais personne ne m’entend. Je frappe la paroi vitrée mais peu leur importe. Je donne des coups de tête dans la paroi, j’ai mal partout, je veux briser cette paroi, je veux aller aider mon frère, mais je suis trop petit, trop faible. Je ne peux que regarder, impuissant… Je vois le docteur Natzuko sortir le fameux objet, il le colle contre le crâne de mon frère. Celui-ci pousse des hurlements rauques déchirants, sort ses crocs, essaye de griffer. Alors le docteur appuya sur l’objet. J’entendis un dernier hurlement strident. Je m’écroule contre la paroi de verre. Non… Non !!... Pourquoi ? Pourquoi ?! Je relève la tête et est pris d’un haut-le-cœur. Ils l’ont détaché. Il sont en train de le découper à l’aide d’objets, ouvre son torse, son crâne. Je vois le docteur furieux, jurer et renverser la lourde table. Mon frère tombe sur le sol. Les autres scientifiques calment le docteur et remettent sur pied la table, le cadavre est laissé par terre. Je sombre dans l’inconscience, terrassé par la douleur de la perte de mon jumeau.
« Une expérience ratée, encore une ! »
« Docteur Natzuko, il nous reste un des jumeaux. »
« Sans son jumeau ce n’est plus qu’un prototype comme un autre ! »
« N’oubliez pas l’argent qui a été déboursé pour cette expérience, et la conservation des deux frères, donnons sa chance à l’autre, laissons lui la vie, il demeure un sujet comme un autre. »

Combien de temps me suis-je évanoui, pas assez pour faire passer la douleur… Les images défilent, me donnent mal à la tête. Je m’aperçois alors qu’ils m’observent, ils sont plusieurs. Je me raidis instantanément, me réfugie au fond de mon caisson, hélas pas assez large pour que je puisse échapper à leur vue. Un des scientifiques appuie sur un bouton. Le liquide s’échappe mais cette fois-ci c’est de mon caisson. J’ai peur, je ne veux pas mourir, je ne veux pas qu’ils me fassent de mal. J’essaye de demeurer la tête dans le liquide, mes poumons sont en feu face à ce nouvel environnement. Je tousse, crache, puis déglutit en les voyant s’approcher de moi. Mais je ne peux rien faire, ils m’attrapent, me sortent du caisson. Je suis trop petit pour leur résister, je ne suis qu’un enfant. Nous arrivons près de la table, je vois avec horreur le corps de mon frère toujours par terre. C’est alors que mon corps nu et trempé leur glisse entre les doigts, je n’attends pas une seule seconde et m’enfuit en courrant, loin de cette table dans la direction de mon caisson, mais je suis trop fatigué, je n’arrive pas à me déplacer correctement, alors qu’eux savent parfaitement se mouvoir. En passant devant mon caisson mes pieds nus glissent dans le liquide, je m’écroule en entraînant une tablette avec des éprouvette et des fioles. Je n’arrive pas à me relever, trop tard les voilà. L’un d’entre eux me saisit pas les cheveux et me traîne jusqu’à la table. Les débris de verre m’éraflent, me blessent, je laisse un filet de sang mon passage. Il me jette comme un vieux sac au pied du docteur Natzuko, droit dans le cadavre de mon frère, je caresse en pleurant son corps froid, et doux. L’un d’entre eux me soulève sans peine. Je suis pris d’un nouveau haut-le-cœur, la table n’a pas été nettoyée, elle est encore rouge du sang de mon frère, je ne peux m’empêcher de vomir, aspergeant la table, peu leur importe, il me couche de force sur la table, je me rends compte que cela fait plusieurs minutes que je hurle, je continue de crier, mais ils sont trop forts pour moi, ils m’enchaînent sans peine sur la table. Clic, une chaîne m’enserre la cheville droite, clac la cheville gauche, clic le poignet droit, clac le poignet gauche, et enfin un arc recourbé de métal m’enserre le cou, pour m’empêcher de bouger la tête. Je suis à leur merci. Leurs regards me blessent, me gênent, ma nudité me fait rougir alors qu’auparavant je ne ressentais rien à être nu. Non, pitié, je ne veux pas mourir, pas maintenant, pas comme ça, je vous en supplie laissez-moi. Ma prière muette ne leur fait pas d’effets, mes hurlements encore moins. Soudain je LE vois se pencher sur moi, lui el docteur, celui qui a abattu mon frère, celui qui a décidé de son sort. J’arrête immédiatement de hurler, il me regarde avec un sourire plein de mépris. Alors je lui crache à la figure, d’un regard lourd de douleur, de peur, de colère. Il réagit vivement, je ressens une douleur cuisante sur la joue gauche, seules les chaînes m’empêchent de tomber de la table sous la violence de sa main. Allons fais ton œuvre bourreau, cesse de jouer avec ma vie, finissons en, je n’en peux plus. Mais la mort ne vient pas, les scientifiques quittent tous la pièce, après m’avoir installé des appareils sur le corps. Je suis de nouveau seul…

Combien de temps suis-je resté ainsi enchaîné à cette table ? Le fait est que je n’ai plus de voix. Je n’ai plus que ma peur pour me tenir lieu de compagnie. J’ai mal partout, mes bras et mes jambes me lancent, j’ai mal, j’ai tellement mal. La porte s’ouvre alors sur le docteur Natzuko, encore lui. Il prend un objet en main (une seringue). Je me raidis, mais je n’ai plus de force, l’épuisement m’empêche de réagir. Je sens une douleur dans mon bras gauche, je sens un liquide étranger pénétrer dans mes veines. Une sensation vraiment désagréable, mais je ne m’endors pas, je sens tout mon corps qui me lance plus violemment que jamais, peut-être vaudrait-il mieux que je m’endorme. Le docteur a disparu. J’ai droit à un sursis semble-t-il.
« Docteur Natzuko, il ne faudrait peut-être pas lui injecter trop de doses. »
« Grâce à ce produit qui va accélérer sa croissance nous saurons s’il va devenir comme son jumeau ou non. »
C’est ainsi que je le vis revenir de temps à autres, et à chaque fois il me piquait dans le bras et mon corps souffrait, grandissait. Cela doit faire la quatrième fois qu’il m’injecte son foutu produit, j’en ai marre, je veux partir. Comme si mon corps entendait ma prière, je sentis brusquement que je n’arrivais plus à respirer. Je suffoquais, l’air me manquait, les machines se mirent à bipper de plus en plus vite. Les scientifiques arrivent, je pousse un soupir, je vais rejoindre mon frère enfin. Ma dernière image est le docteur Natzuko me posant un masque sur le visage.

Oohhhh, ma tête… Je ne suis pas mort ? Si j’ai mal c’est que je dois être encore en vie, hélas… Bon bin ne restons pas dans le noir. Que… QU’est-ce que je fiche encore là-dedans ? Je suis encore dans ce caisson ? Mais qu’est-ce que je fais encore là dedans bon sang ? Est-ce que j’ai rêvé ? Je ne suis plus couvert de sang, mes cheveux sont de nouveaux libres et propres. Néanmoins un regard vers le haut, détruit tous mes espoirs, mon jumeau n’est plus là… Et j’ai grandi, ce constat me surprend, je suis devenu bien plus grand, j’ai au moins doublé en taille, ça n’efface pas la douleur mais c’est une chose comme un autre, je n’ai que ça pour seule occupation, me regarder, réaliser que je n’ai pas rêvé.

Combien de temps suis-je encore resté là-dedans je le sens, j’ai encore grandi, mes cheveux sont même plus longs, et j’attends un peu inquiet, j’ai senti que mon physique a changé, pas seulement du point de vue silhouette, j’ai constaté que comme mon frère avant moi j’étais doté d’attributs physique du tigre comme les rayures qui parcouraient toute ma peau, et ces griffes qui jaillissaient de mes doigts quand je le souhaitais, néanmoins je savais que ce n’était pas la même chose, la part d’humanité en moi restait plus forte. Et ils ont décidé qu’il était temps pour moi d’affronter le monde extérieur à mon caisson… Ils sont venus encore une fois, ils avaient juste un peu vieilli. Cette fois je suis resté calme quand ils ont évacué le liquide de mon caisson, je n’ai pas cherché à me défendre, j’étais trop faible et je comprenais que je ne survivrais pas sans eux. Sur la table propre pas besoin de chaînes, je me pliais à leurs exigences sans rechigner, et c’est le docteur Natzuko qui déclara :
« Il est viable, vous allez pouvoir commencer son apprentissage. Mais avant il faut lui donner un nom. »
Après avoir réfléchi quelques instants : « Je sais tu t’appelleras Maeglin. Maeglin Natzuko parce que je suis ton créateur. »
Non, m’appeler comme lui hors de question, mais je ne pouvais m’opposer c’était décidé. Néanmoins la question qui me brûlait les lèvres sortit lentement car je ne savais pas encore bien formuler mes phrases : « Pourquoi, mon frère ? »
Le docteur Natzuko agita la main comme s’il chassait une petite mouche qui l’importunait : « Une cellule qui a merdé au moment de la fécondation pour donner 4 cellules au lieu de 2, ça n’a pas grande importance, tu n’as pas de famille, ce n’était qu’un animal et toi une chimère. »
Déjà que je ne le portais pas dans mon cœur à cet instant précis je l’ai haie de tout mon cœur. C’était tout ce qu’était pour lui mon frère une vulgaire cellule ?! Non, c’était un être, de chair et de sang, c’était mon frère…

J’ai du m’endormir, me voilà dans un drôle de truc, il y a un grand tissu qui me recouvre jusqu’au cou. Où suis-je encore ? Je sors de l’objet et m’entoure de mes bras, qui ne rencontre que du tissu je cherche ma peau, mes doigts ne palpent que le tissu, dans mes manœuvres maladroites pour tenter de retrouver ma peau je me retrouve dans un grand objet, et là je vois un être exactement comme moi. Non mon frère est mort, ça ne peut être lui. Je touche de ma main cette image et est frappé par sa froideur. Un scientifique entre dans la pièce.
« Bonjour Maeglin comment te sens-tu ? »
Je le regarde craintivement, qu’allait-il me faire celui-là ? Il se contente de s’approcher de moi et de montrer mon image.
« Tu vois, ça c’est un miroir, ça permet de se voir. »
Je constate en effet qu’une copie du scientifique est juste à côté de ma copie à moi. Le scientifique observe en silence ma réaction qui fut de m’observer de tous les côtés, sous tous les angles. Le scientifique me parle de nouveau. Il me dit de ne pas m’inquiéter, qu’on m’a mis des vêtements pour cacher ma nudité. Pendant un an j’appris diverses choses, ayant passé plus de la moitié de ma vie dans un caisson de verre je n’avais aucune notion de ce qui m’entourait, du nom de ces choses, comme me l’expliquait le scientifique. Au bout d’un an j’avais enfin conscience de tout mon environnement. Et le scientifique qui s’était chargé de mon apprentissage était ravi de mes progrès, c’est alors qu’il me tendit un objet.
« Tiens Maeglin, je pense que cela te fera plaisir… »
J’ouvris le paquet, une chaîne ? Il y a quelque chose d’accroché à la chaîne ? Une griffe ?
« Je l’ai récupéré sur la patte de ton jumeau, j’ai pensé que cela te plairait… »

Cela doit faire 1 ou 2 ans à présent. Je n’ai plus revu ce scientifique tellement gentil avec moi, qui m’avait tout appris, ni le docteur Natzuko heureusement pour lui… En revanche j’ai gardé la chaîne ne souvenir de mon frère. Ce jumeau qu’on m’avait enlevé quand j’étais plus jeune. Ce frère de galère, mon voisin de caisson. Le temps n’est hélas plus aux lamentations. J’ai dans les 15, 16,17 ans, il est temps de vivre pleinement ma vie d’esclave. Mais pour combien de temps ?

Voilà j’espère que c’est pas trop court^^. J’ai plus l’habitude du rp à la 3ème personne mais là j’a préféré la 1ère^^.

Bienvenue Maeglin !! Désolée du retard, j'ai été absente du forum, vraiment pardon hein T.T''' !

Pas de problème avec ta fiche, je te valide tout de suite, tu peux commencer a poster !!

Bon jeu parmi nous !!

Chimère Tigre.