Le silence ce fut ! [ Joker ]

Dans cette pièce-ci, rien ne perturbait ce silence lourd qui régnait en maître. Même l’air était lourd et étouffant, comment pouvait-on respirer dans un endroit comme celui-ci ? Mais un seul bruit fit rompre ce silence si inquiétant, un toussotement. Oui quelqu’un était dans cette petite pièce, enfin pas si petite, mais pour l’intrus si. Il ne se sentait pas bien. Pourquoi était-il ici ?! Que voulait-il faire dans une pièce vide ? Lui-même, il ne le savait pas. Ce jeune homme errait sans but dans l’établissement. Ce bâtiment où il a vu le jour. C’était ici qu’il était né et encore il se posait pleines de questions. Mais ceux-ci restaient sans de réponse. L’adolescent aux cheveux bleus secoua la tête et reprit ses esprits. Le jeune en question était un illuminadore psychique... Son pouvoir, il était le seul à le posséder et encore là, il se croyait un monstre. Contrôler l’âme des personnes... Ce n’était pas une chose ordinaire, mais au moins, il ne se sentait pas seul dans ce monde de fou. Il y avait d’autre personne comme lui. C’était déjà un soulagement pour lui, il se sentait bien rien qu’à penser cela... Enfin le jeune illuminadore en question se nommait Seika. Sa créatrice, trouvant qu’il ressemblait à un japonais, l’avait nommé ainsi. Cela lui plaisait énormément. C’était rare que quelque chose lui plaisait... Enfin, finit de rêver ! Seika avança dans la pièce et fronça les sourcils, pourquoi était-il ici ?! Des fois, tellement qu’il rêvait, il se promenait et il atterrissait dans une pièce totalement inconnue, mais c’était comme ça qu’il avait apprit à connaître chaque pièce, chaque recoin de l’établissement. Il avança dans la pièce, seul les bruits de pas qu’on pouvait entendre dans cette pièce. La poussière dansait à chacun de ses pas, à croire qu’on avait pas encore passé le balai ici...

Seika se pinça les lèvres et regarda autour de lui avec ses bleus océan. Des yeux aussi limpides qu’eux on pourrait si noyer juste en les regardant. Il avança encore... Pas par pas, étant sur ses gardes... Avait-il si peur ? On ne sait jamais, qui pourrait débarquer ici ! Et Seika le savait très bien, car des fois, étant seul une personne vient vers lui et il ne se contrôlait pas toujours très bien. Étant agressif... Non je recommence, étant « très » agressif, Seika aimait bien blesser les autres sans se rend compte. Il se détestait, il se haïssait, il se maudissait, il voulait tellement mourir des fois ! Mais pourtant son ami, Gabrielle, l’aidait énormément à surmonter les épreuves de la vie. Mais pourquoi continuer à vivre si on était un monstre ? Il arriva près d’une commode, il y avait des livres dessus, pleins de livre, mais il ne s’intéressait pas à cela... Non les livres pour lui n’était que les rêves stupides de ces foutus être humain. Il se retourna et s’accota contre le mur fermant les yeux un moment. Il se laissa glisser contre celui-ci ayant toujours les yeux fermé.

« Suis-je vraiment un monstre ? » Soupira-t-il à lui-même.

Il ouvrit les yeux et regarda ses mains. « J’ai tant tué » Pensa-t-il « Mais pourtant, je suis encore vivant... Pourquoi ? ». Il serra des dents furieux contre lui-même. Il abaissa son poing contre le plancher le frappant. Pourquoi.... Il lâcha un cri... Mais pas n’importe quel, un cri de désespoir... Seika se passa une main dans ses magnifiques cheveux bleus avant de regarder droit devant lui, fixant le vide étant complètement perdu. Il ne comprenait pas, comment ce fait-il qu’il était ici ? Pourquoi vivait-il ?! Il se prit la tête entre les deux mains.

« J’en ai raz de bol ! » S’énerva-t-il à la fin. « Chikushou ! »

Il arrêta tout mouvement. Un bruit... Mais pas un bruit suspect, c’était un bruit qu’on pouvait entendre à tout les jours, des bruits de pas et on pouvait bien les entendre dans ce silence perturbant. Seika prit une grande respiration pour se contrôler. Il fallait être gentil, tolérant, généreux. Il fallait évacuer tout stress ou haine de son corps. Mais ce n’était pas chose facile pour Seika, lui qui avait de la misère à se contrôler. Mais les bruits de pas se rapprochaient, son visage angélique fut détruit par se froncement de sourcil si soudain. Le jeune homme allait avoir de la visite !

[ Beuuuh, TT' désolé c'est nul ! ]

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